Sans sur­prise, la vague de cha­leur extrême qui s’a­bat actuel­le­ment sur le dépar­te­ment de l’Isère s’ac­com­pagne d’un épi­sode de pol­lu­tion de l’air. Sur la base des pré­vi­sions éta­blies par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, la pré­fec­ture de l’Isère fait ainsi savoir que la pro­cé­dure d’a­lerte orange est acti­vée pour le ter­ri­toire du Nord-Isère à comp­ter du mer­credi 13 août 2025 au matin, tan­dis que le bas­sin d’air gre­no­blois est placé en pro­cé­dure pré­fec­to­rale d’information-recommandation.

Comme son nom l’in­dique, cette der­nière pro­cé­dure n’in­clut pas de res­tric­tions mais des recom­man­da­tions à des­ti­na­tion des habi­tants, des pro­fes­sion­nels ou encore des col­lec­ti­vi­tés. Les per­sonnes les plus sen­sibles et les plus vul­né­rables sont les pre­mières concer­nées et sont invi­tées à se tenir à l’é­cart des axes rou­tiers aux heures de pointe, à limi­ter leurs sor­ties entre 13 heures et 20 heures et à limi­ter les acti­vi­tés phy­siques et spor­tives en extérieur.

Le bassin grenoblois est concerné (comme le Nord-Isère) par un épisode de pollution de l'air. © Sophie Eymard - Place Gre'net

Le bas­sin gre­no­blois est concerné (comme le Nord-Isère) par un épi­sode de pol­lu­tion de l’air. © Sophie Eymard – Place Gre’net

Les usa­gers de la route sont, de leur côté, invi­tés à uti­li­ser des modes de trans­port moins émet­teurs de pol­luants, comme le vélo, les trans­ports en com­mun ou le covoi­tu­rage. Il leur est éga­le­ment demandé d’a­bais­ser leur vitesse à 70 km/h sur les voies où la vitesse maxi­male est ordi­nai­re­ment de 90 km/h ou de 80 km/h. Enfin, les conduc­teurs sont priés de s’abs­te­nir de cir­cu­ler « avec un véhi­cule de norme infé­rieure ou égale à Euro 3 et / ou dont la date d’immatriculation est anté­rieure au 1er jan­vier 2006″, indiquent les ser­vices de l’État.

L’ensemble de la popu­la­tion, comme les col­lec­ti­vi­tés, indus­tries ou agri­cul­teurs, sont par ailleurs invi­tés à limi­ter au maxi­mum l’u­sage de pro­duits pol­luants (white-spi­rit, pein­ture, ver­nis déco­ra­tif) et des outils élec­triques pour les tra­vaux de net­toyage ou d’en­tre­tien. Les brû­lages et toute autre acti­vité émet­trice de par­ti­cules sont aussi à évi­ter ou doivent, au moins, s’ac­com­pa­gner de « mesures com­pen­sa­toires » comme des arrosages.