Le 1er août dernier, un homme originaire de Gleizé n’a pas su se contenir.
Il était pourtant sorti de prison il y a deux semaines. Mais le trentenaire aux 34 mentions sur le casier judiciaire et aux 4 tentatives d’évasion a vu rouge lorsqu’il a aperçu un homme parler à son amie. Persuadé qu’un an plus tôt, ce même individu agressait sexuellement la femme, il a souhaité donner une leçon au « pointeur » qui avait le toupet de revenir à la charge.
S’emparant d’un tesson de bouteille, il avait frappé sa cible au visage (10 jours d’ITT).
Jugé en comparution immédiate, le prévenu a dû s’expliquer sur plusieurs points. Et notamment le fait qu’il se trouvait à Villefranche-sur-Saône, ville où il avait interdiction de paraître.
Ses arguments, basés sur une enfance difficile et une réinsertion compliquée, n’ont pas convaincu le parquet qui a requis 3 ans de prison ferme.
Les juges caladois ont revu légèrement leur peine à la baisse, prononçant 2 ans et demi de prison ferme, avec mandat de dépôt.