Cette mauvaise passe a eu de facto des répercussions, des effets collatéraux, comme on dit de nos jours. David Ravetto s’est séparé en fin d’année dernière de Robin Cocq, Matthieu David et Adrien Leurent. Il a réduit son staff autour de Benoit Ducoulombier et de Makis Chamalidis, son coach mental. Pour la préparation physique, il bénéficie de l’apport des trois spécialistes mis à la disposition chaque semaine de tous les joueurs du DP World Tour.
119e à la Race to Dubaï, ses objectifs de fin de saison demeurent malgré tout élevés. De retour à la compétition la semaine prochaine pour le British Masters sur le fameux tracé du Belfry, il a l’intention de jouer les neuf tournois de la saison régulière encore au programme.
« Je vais un peu charbonner, annonce-t-il dans un sourire. Cela va être dix grosses semaines. Mais bon, il se peut que je réorganise mon calendrier si je signe un bon résultat. Là, je prends toutes les opportunités et j’y vais à fond. C’est pour cela que j’ai fait trois semaines de break. Je n’ai pas touché les clubs pendant deux semaines et demi. Depuis février, je gère aussi une cheville droite qui est un peu fragile. Et qui m’embête un peu. Si elle tient le coup, je suis prêt. Il y a vraiment un bon coup à jouer sur cette période à venir. Je suis assez excité parce que ce sont les tournois les plus relevés de l’année, les plus sympas aussi. À part peut-être l’Inde et la Corée, mais Crans, l’Open de France, Wentworth, l’Irish, c’est top de les jouer. »
« Le top 70, qui me permettrait d’être à Abu Dhabi début novembre, me semble largement réalisable, conclut-il. Il va falloir toutefois un changement d’attitude sur le parcours. Les phases finales, j’ai eu la chance de les jouer l’an passé et ce sont des tournois à part. Aller les chercher pour la 2e année, ce serait bien. »