Un entraîneur de la section athlétisme du Stade marseillais université club (SMUC) a été mis en examen et écroué en juin à Marseille pour viol et agression sexuelle sur mineurs. Le SMUC indique l’avoir écarté de toute fonction encadrante depuis 2024, et annonce se porter partie civile.
Un entraîneur d’athlétisme de Marseille a été mis en examen et écroué en juin à Marseille pour viol et agression sexuelle sur mineurs, a indiqué mercredi le parquet, confirmant auprès de ICI Provence une information du site Marsactu.
L’homme âgé de 62 ans, entraîneur au sein de la section athlétisme du Stade marseillais université club (SMUC), a été mis en examen et placé en détention provisoire le 26 juin pour « viol sur mineur de 15 ans, agression sexuelle sur mineur de 15 ans, viol par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction et agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction », a détaillé le parquet, ajoutant qu’il y a « plusieurs victimes ».
D’après les informations collectées par ICI Provence, le mis en cause était entraineur dans différentes des disciplines qui correspondent au lancer (de poids ou de marteau par exemple). Il intervenait auprès de jeunes de 13 ans plus.
Créé en 1923, le SMUC, basé dans le 8e arrondissement de Marseille, se revendique comme le plus grand club omnisport de la région, avec plus de 12.000 adhérents et 4.500 licenciés dans ses 18 sections sportives.
Le suspect écarté depuis 2024 dans son club de « toute fonction encadrante »
Dans un communiqué transmis à l’AFP, le SMUC indique avoir été informé, en février 2024, des « graves faits » reprochés à son entraîneur, et l’avoir « écarté sans délai de toute fonction encadrante ». L’homme a également été suspendu par la Fédération d’athlétisme.
Le SMUC, qui se déclare « du côté des victimes », assure avoir « pris toutes les mesures d’urgence à l’égard des athlètes plaignantes et des autres athlètes » et avoir ouvert une « enquête interne », à l’issue de laquelle « d’autres personnes de la section athlétisme ont été suspendues« .
Le SMUC, souligne aussi avoir « appris de manière très récente la mise en examen » de son entraîneur, et précise s’être constitué partie civile.