l’essentiel
4 jours de fête et un podium 100 % familial : le 66e grand prix cycliste de Biran a offert spectacle, convivialité et performances sportives.
Le village de Biran a vécu quatre jours d’animations autour de son 66e grand prix cycliste, ponctués de repas festifs et de spectacles, grâce à l’implication de ses nombreux bénévoles. Le comité des fêtes, présidé par Francine Martinez, de l’association Les Crocos de Biran, avait concocté un programme riche et varié. « Cette année encore, le départ du 66e grand prix cycliste a connu un vif succès », se félicitait-on du côté de l’organisation.
Dimanche 3 août, la journée a commencé par une randonnée pédestre de 8 km, organisée par le Rando-Club Cœur de Gascogne, qui a réuni 22 marcheurs motivés. Puis, à 16 heures, le coup d’envoi du grand prix a été donné.
Patrick Mathéou, président de l’Union vélocipédique Auch Gers Gascogne (UVA), co-organisateur de l’événement avec le comité des fêtes, expliquait : « La course rassemble chaque année des coureurs venus d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine. Elle est réputée pour la difficulté de son circuit, marqué par une côte particulièrement raide ».
Le parcours, long de 1,35 km autour de la commune, a été parcouru 20 fois par les cadets (soit 27 km) et 45 fois par les adultes (soit 60,75 km).
Une histoire de famille
Comme chaque année, Patrick Delignères, maire de Biran, et Bernard Ksaz, vice-président du conseil départemental du Gers, étaient présents. Ce dernier a rappelé : « Cette course est unique dans le département et il faut à tout prix la maintenir. Nous la soutenons financièrement ».
Le podium de cette édition est aussi une belle histoire de famille : les trois premiers coureurs sont cousins. Le vainqueur, Alban Picard (résidant à Marmande), appartient à l’équipe Groupama de Besançon. Son frère, Paul Picard, membre du Groupe Occitan, est arrivé 2e. Enfin, leur cousin Loucas de Vincenzi, également du Groupe Occitan, complète le trio de tête. Tous trois sont liés par leurs grands-mères, qui sont sœurs.
Ils avaient un objectif clair : partir ensemble, rouler ensemble, finir ensemble. Mission accomplie, comme le raconte Loucas : « Notre but était de démarrer devant et de se retrouver. Alban est parti en tête, Paul l’a rejoint, puis, deux tours plus tard, je suis revenu sur eux. Nous sommes partis à 3 et arrivés à 3. A priori, personne ne pouvait nous rattraper ». Le trio a jugé la course « facile » et envisage désormais une carrière professionnelle dans le cyclisme.