« Mes premiers contacts avec La Nuit des étoiles datent de novembre 2024 », se souvient Pascal Kerboul, le maire du Folgoët. « Les organisateurs étaient alors à la recherche d’un nouveau site. Le problème à Tréflez était qu’ils occupaient des terres agricoles mais voulaient organiser le festival chaque année. Or, les exploitants sont tenus de respecter une rotation des cultures. L’année où ils sèment du blé, pas de problème : la moisson est faite au moment de La Nuit des étoiles. Mais, l’année suivante, il faut mettre autre chose et, dès lors, les parcelles sont encore en culture à l’heure du festival ». À moins de les laisser en jachère. Bref, les agriculteurs concernés étaient d’accord pour mettre leurs champs à disposition tous les deux ans, mais pas chaque année.

2 Le souci du confort

La deuxième raison qui a motivé les organisateurs à changer de site est la volonté d’augmenter la jauge. En 2024, le festival, exceptionnellement organisé sur trois jours, avait attitré 30 000 personnes, dont 15 000 sur la journée du samedi, qui avait affiché complet. En s’installant au Folgoët, le festival jouit aujourd’hui d’un site en capacité d’accueillir 30 000 personnes même si, dans un souci de confort, la jauge a été limitée à 18 000 spectateurs. L’augmentation sérieuse du budget illustre aussi cette volonté de monter en puissance. En un an, celui-ci est passé de 1,40 M€ à 2,20 M€.

3 Quelques tensions ?

Venons-en maintenant à l’officieux. Il est en effet difficile d’imaginer que quelques tensions au sein de l’association ne seraient pas à l’origine de tous ces changements. Des tensions que sembleraient illustrer le changement de présidence ainsi que le renouvellement plein et entier du bureau du festival. Pour autant, cette nouvelle équipe semble avoir réussi à fédérer autour d’elle, puisqu’elle est aujourd’hui entourée d’un millier de bénévoles.