Deux cas locaux du virus du Nil occidental ont été confirmés en Seine-Saint-Denis, une première en Île-de-France. Sept infections sont recensées dans l’Hexagone.
Pour la première fois, deux habitants d’Île-de-France ont été diagnostiqués positifs au virus du Nil occidental sans avoir voyagé en zone d’endémie, indique France Info. L’un des patients a séjourné dans le Jura avant l’apparition des symptômes, le second n’a pas quitté la région. Selon Santé publique France, sept cas autochtones ont été recensés depuis le début de l’été 2025, dont cinq dans le sud du pays. L’infection est transmise par le moustique Culex, actif le soir et la nuit, différent du moustique tigre qui pique le jour.
Virus du Nil occidental : une première alerte sanitaire en région parisienne
L’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a confirmé ces deux premières transmissions locales. « Le premier cas, identifié fin juillet, avait (…) séjourné dans le département du Jura (Bourgogne-Franche-Comté) durant la période possible d’exposition à risque. Le second cas, confirmé le 6 août, n’a pas quitté l’Île-de-France dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes », apprend-t-on dans son communiqué. Cette détection est inédite aussi au nord du pays, où le virus n’avait encore jamais circulé chez l’homme.
Le Culex, porteur après piqûre d’un oiseau infecté, est commun dans toute la France. Les experts craignent que les conditions climatiques actuelles favorisent son activité et donc la transmission du virus.
Virus du Nil occidental : les symptômes à surveiller
Dans 80 % des cas, aucune manifestation n’apparaît. Mais alors, quand faut-il s »inquiéter ? Lorsque l’infection est symptomatique, elle se traduit par :
- Une fièvre élevée et soudaine
- Des maux de tête intenses
- Des douleurs musculaires ou abdominales
- Parfois des nausées et diarrhées
Moins de 1 % des malades développent des complications neurologiques graves, telles que la méningite ou l’encéphalite, avec un risque accru chez les personnes âgées ou immunodéprimées.
Virus du Nil occidental : les gestes barrières pour prévenir cette infection
Pour limiter les piqûres à risque, l’ARS recommande :
- Supprimer toute eau stagnante autour des habitations
- Porter des vêtements couvrants en extérieur
- Appliquer un répulsif cutané adapté
- Poser des moustiquaires aux ouvertures
Ces précautions sont particulièrement cruciales en soirée et la nuit, lorsque le moustique Culex est le plus actif.