Alors que les regards sont braqués sur Udine et la finale de la Supercoupe d’Europe entre le PSG et Tottenham, Gianluigi Donnarumma demeure l’un des sujets de discussion récurrents pour les supporters parisiens. Non-retenu dans le groupe pour ce premier gros rendez-vous de la saison des champions d’Europe, l’Italien s’est vu indiquer – d’autant plus avec l’arrivée de Lucas Chevalier – la porte de sortie. Une indication bien comprise par le portier de 26 ans, lequel a posté un message sur ses réseaux sociaux pour acter son départ.

Riolo valide un Luis Enrioque « clair et net »

Ce mercredi dans l’émission l’After Foot sur RMC, Daniel Riolo est revenu sur cette fin d’histoire tumultueuse. Et selon lui, il ne s’agit pas d’un problème de prolongation de contrat que lui aurait ou ne lui aurait pas formulée le PSG.

« L’entraîneur Luis Enrique a expliqué qu’il ne voulait pas le garder parce que le joueur ne lui convient pas, pourquoi continuer à parler de prolongation de contrat », a glissé le membre de l’After. « Luis Enrique a eu le mérite d’être honnête. Il a été clair et net, il ne voulait plus de ce profil, basta. Pour une fois que la communication est claire… »

« Donnarumma n’est pas le profil qu’il veut avoir dans l’équipe, il lui dit au revoir mon gars »

L’éditorialiste de RMC Sport reconnait toutefois que Gianluigi Donnarumma « a des raisons de l’avoir mauvaise aujourd’hui », mais « comme l’a très bien dit Marquinhos, le football est dorénavant privé d’affect ».

« La façon dont l’Italien avait quitté Milan, les supporters lui en veulent encore », poursuit Daniel Riolo. « Ce n’est pas nouveau, chaque été le football nous offre ce genre de scénarios où on parle de trahisons etc. C’est chacun pour sa gueule. »

Avant de conclure: « Luis Enrique est le king aujourd’hui, Donnarumma n’est pas le profil qu’il veut avoir dans l’équipe, il lui dit ‘au revoir mon gars, va à City, Pep Guardiola va te faire jouer’ et c’est comme ça. Moi je n’en veux pas à grand-monde dans cette histoire, c’est la vie. On peut décrypter les rouages de l’histoire, mais il ne faut pas pleurer ou s’apitoyer. »

Article original publié sur RMC Sport