La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine approche à grands pas. Le sommet est prévu pour le soir du vendredi 15 août en Alaska. Le monde entier suit de près cet événement, qui devrait principalement aborder la guerre en Ukraine. Une conférence de presse conjointe avec les deux dirigeants est programmée après leur rencontre.
La réunion entre les deux hommes commencera ce vendredi à 19h30 GMT, soit 21h30, heure de Paris. Ils se retrouveront sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson, située à Anchorage, la plus grande ville d’Alaska. Un lieu symbolique choisi en raison de son importance stratégique, particulièrement pendant la période de la Guerre froide.
« L’ordre du jour portera principalement sur le règlement de la crise ukrainienne », a déclaré aux journalistes le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov. Il a également mentionné les thèmes de la « paix » et de la « sécurité », les « questions internationales d’importance » et la « coopération bilatérale ». Bien que l’Ukraine soit au cœur des discussions, le président Volodymyr Zelensky n’a pas été convié à cet entretien.
Deux issues possibles
Donald Trump a dit vouloir « tâter le terrain » en Alaska avec Vladimir Poutine. Il avait estimé mercredi 13 août que deux issues étaient possibles. Si l’entretien se passe bien, il débouchera « presque immédiatement » sur une rencontre à trois entre le président russe, Volodymyr Zelensky et lui-même. Cette réunion tripartite aura pour objectif de mettre un terme à la guerre déclenchée en février 2022 par l’invasion russe.
Mais si sa première réunion en personne avec le maître du Kremlin depuis 2019 tourne mal, Donald Trump a assuré qu’il n’y aurait pas de « seconde rencontre » pour mettre fin au plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les positions des deux camps restent très éloignées. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Mais pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.
La rédaction vous recommande
Lire la suite