Sur la devanture rose fuchsia de la librairie lesbienne et féministe du 11e arrondissement, un élément détonne de la décoration gaie et colorée : les traces opaques des tags venus salir la vitrine verrée.
Si on arrive désormais à peine à discerner les inscriptions, ce sont bien les termes « Hamas-Violeur » et « Islamo-complices » qui ont été gravés à l’acide début juillet, créant ces marques indélébiles.
Depuis la nuit du 7 au 8 juillet, où des individus ont vandalisé la façade de Violette and Co, l’escalade de violence n’a cessé de croître contre les gérantes. L’une d’elles, Loïse, témoigne d’un harcèlement sans relâche depuis la mise en vitrine d’un livre de coloriage introduisant l’histoire de la Palestine aux enfants.
L’ouvrage en cause : From the River to the Sea, un…