Par

Thomas Blanc

Publié le

14 août 2025 à 17h14

Bien que très aimés de la population, les soldats du feu ne sont jamais à l’abri d’actes isolés. Le centre d’incendie et de secours de Gardanne (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, a été le lieu d’une intrusion peu banale dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 août 2025. Un sous-officier de garde a été séquestré dans sa chambre par un indésirable qui voulait… essayer une tenue de pompier.

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Un mobile surprenant

« Quelqu’un s’est introduit dans le centre par une voie d’accès laissée ouverte par les équipes », indique Laurent Guilloteau, secrétaire général CGT du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) 13 à actu Marseille. L’intrus en question, « probablement alcoolisé » d’après le représentant du personnel, avait un mobile bien particulier pour infiltrer le lieu : il souhaitait enfiler une tenue de soldat du feu.

Après un temps aux prises de son ravisseur, la victime, « a réussi à se libérer et à l’occuper en accédant à sa requête », raconte encore Laurent Guilloteau. C’est donc pendant que l’intrus se contemplait en uniforme que le chef de garde a saisi l’opportunité de joindre la gendarmerie qui a interpellé l’individu.

L’individu en question était déjà connu des forces de l’ordre, selon les informations recueillies par le secrétaire général CGT Sdis 13.

Martine Vassal parle d’un « déséquilibré »

Un évènement qui a fait réagir la présidente du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal. Cette dernière dénonce, dans un post sur le réseau social X, l’acte « d’un déséquilibré » et appuie que « l’insécurité est partout ».

En sa qualité de présidente du conseil d’administration de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers, elle apporte, « [s]on soutien » et salue « le sang-froid du pompier pris en otage pendant de longues minutes. »

Un suivi psychologique a été mis en place par la hiérarchie à destination de la personne concernée et de ses collègues, choqués par cet évènement troublant.

Contacté par notre rédaction, le procureur de la République d’Aix-en-Provence n’avait pas répondu à l’heure de la publication de cet article.

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