Du classique, de l’intemporel, du magique, du méconnu… le point commun de ces films ? Ils valent tous le coup d’être regardés avant qu’il ne soit trop tard ! 
« Priscilla, folle du désert », un hymne à la tolérance délicieusement excentrique devenu culte. Photo Screen Australia/Orion Pictures Corporation
Publié le 14 août 2025 à 17h30
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Plus que quelques jours pour embrasser des histoires incroyables qui feront battre le cœur. Le catalogue d’Arte.tv s’enrichit chaque mois de nouveaux trésors du cinéma français et international, mais pas pour toute la vie, droits de diffusion obligent. Alors, avant qu’il ne soit trop tard — certains films ne sont disponibles que quelques jours seulement — Télérama a sélectionné pour vous les dix œuvres offertes par Arte qu’il serait « criminel » de rater juste parce qu’on ne les a pas regardées à temps. D’ici la fin du mois, vous pourrez vous faire une toile d’exception gratuitement tous les soirs. En solo ou à plusieurs, avec un spritz ou un thé glacé, en maillot ou en polo, laissez-vous emporter par la magie du cinéma !
Historique : “Lili Marleen” 
Rialto films
Rainer Werner Fassbinder magnifiait Hanna Schygulla dans cet élégant film de guerre tout en chansons sur une artiste de cabaret allemande, devenue malgré elle la coqueluche des nazis.
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Intemporel : “Le Roi et l’Oiseau” 
Photo COLLECTION CHRISTOPHEL
Une bergère amoureuse d’un ramoneur, un roi tyrannique et un oiseau philosophe… Grimault et Prévert s’inspirent d’Andersen. Un tendre hommage qui a la magie immortelle d’un chef-d’œuvre.
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“Le Roi et l’Oiseau”, de Paul Grimault : la déclaration d’amour d’un poète au monde
Désenchanté : “Le Canardeur” 
Malpaso Productions
Premier film de Cimino : une belle balade picaresque en très bonne compagnie (Clint Eastwood, Jeff Bridges), entre bières, poursuites et amitié dans l’Amérique des années 1970.
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“Le Canardeur” : Clint Eastwood et Jeff Bridges dans un road-movie électrisant
Remarquable : “Plan 75” 
Happinet Phantom Studios/Loade
En imaginant un plan d’euthanasie généralisé pour les plus de 75 ans, ce film s’attaque avec brio à un sujet brûlant : le vieillissement de la population japonaise. Aussi délicat que terrifiant et auréolé de la mention spéciale de la Caméra d’or à Cannes en 2022.
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“Plan 75” : une dystopie sur la fin de vie qui fait froid dans le dos
Classique : “Manon” 
Alcina
1944 : Desgrieux est un jeune FFI et Manon fréquente les maisons closes. On retrouve la noirceur et la complexité des personnages, typiques du style de Clouzot, entre fascination, pulsions et violence.
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“Manon”, d’Henri-Georges Clouzot : modernisation parfaitement réussie du roman de l’abbé Prévost
Mafieux : “Nostalgia” 
Photo Mario Spada/Picomedia
De retour dans son Naples natal, un homme affronte ses souvenirs, ses manquements et la Camorra. Un film envoûtant aux résonances mystiques.
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“Nostalgia” sur Arte : dolce vita, délinquance et violence à Naples
Mélancolique : “Don’t Come Knocking” 
Wim Wenders Stiftung
Vingt ans après Paris, Texas, Wim Wenders renouait avec Sam Shepard pour ce film boudé à sa sortie et pourtant traversé par des dialogues vibrants sur le temps qui passe et les regrets qui subsistent.
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“Don’t Come Knocking”, de Wim Wenders : beau road-movie aux accents crépusculaires
Pictural : “Mr Turner” 
Channel Four Television
Autoportrait impressionniste de l’artiste en cochon grognon : Turner (1775-1851), peintre paysagiste porté peu à peu jusqu’aux limites du figuratif, devient pour Mike Leigh le chroniqueur élégiaque d’un monde perdu. Timothy Spall est génial.
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“Mr. Turner”, un film comme une toile de maître
Brûlant : “Les Amandiers” 
Photo Jérome Prébois/Ad Vitam
Aspirants comédiens, ils brûlent les planches, et leur vie. L’actrice-cinéaste fait revivre la passion de ses années de formation aux Amandiers. Électrisant.
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“Les Amandiers”, ou la jeunesse passionnée de Valeria Bruni Tedeschi
Culte : “Priscilla, folle du désert” 
Screen Australia/Orion Pictures Corporation
Trois drag-queens traversent l’Australie en bus pour participer à une revue dans une salle de spectacle qui se situe en plein milieu du désert. Un véritable plaidoyer pour la tolérance et la fantaisie.
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“Priscilla, folle du désert” : un road-movie queer, kitsch et azimuté
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