Les États-Unis et l’Union européenne se rapprochent d’une déclaration conjointe sur l’accord des droits de douane annoncé fin juillet, visant à mettre fin à la guerre commerciale initiée par Donald Trump. Si la plupart des points sont déjà réglés, le texte officiel reste à finaliser et devra préciser les produits bénéficiant d’exemptions et la réduction des surtaxes sur l’automobile, l’acier et l’aluminium.
Les États-Unis et l’Union européenne se rapprochent doucement d’une déclaration conjointe sur l’accord autour des droits de douane américains que les deux parties ont annoncé fin juillet. C’est ce qu’a déclaré jeudi un porte-parole de la Commission européenne.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et son homologue de Washington Donald Trump ont conclu le 27 juillet dernier en Écosse un accord visant à mettre fin à la guerre commerciale déclenchée par le dirigeant américain. Les deux parties se sont mises d’accord sur un plafond de 15 % de surtaxes, contre les 30 % brandis auparavant par Donald Trump. L’UE a, en échange, promis de futurs investissements et l’achat aux États-Unis de gaz naturel liquéfié (GNL).
Beaucoup de points autour de cet accord restent toutefois flous, faute d’une « déclaration conjointe » officielle des deux parties. Cette déclaration, qui n’a pas de valeur juridique contraignante, doit ensuite servir de feuille de route pour un accord commercial qui sera, lui, juridiquement contraignant.
Le document devra notamment préciser quels produits européens bénéficieront d’exemption, et si une réduction des surtaxes sur les voitures et pièces automobiles, actuellement de 25 %, sera réellement appliquée. Les droits de douane sur l’acier et l’aluminium s’élèvent en effet aujourd’hui à 50 % alors qu’une réduction devait normalement être mise en place.
Une source au sein de la Commission européenne avait indiqué la semaine dernière que la déclaration était « finalisée à 90 ou 95 % ».
Un porte-parole de la Commission a déclaré jeudi que « la balle est toujours dans le camp des États-Unis ». « Nous avons entretemps reçu un texte avec leurs suggestions », a-t-il ajouté. « Nous allons l’examiner, transmettre nos remarques et continuer nos efforts pour obtenir une déclaration prête au plus vite ».