Infirmerie
Ben Hamada s’est blessé mardi matin lors de la séance et sera indisponible potentiellement trois semaines. Il est touché à l’ischio.
Où en sont Tavares, Diouf et Khatir ?
« On est sur des timing de préparation athlétique différents, on est sur de la mise en confiance, sur de la capacité à amener des joueurs, progressivement, à rentrer dans le groupe à leur meilleur niveau. Pour le moment la satisfaction c’est qu’on a un groupe disponible quasi à 100 %, à part Ben (Hamada) malheureusement, par rapport à l’entrée qu’il a fait la semaine dernière. »
Confirmer à domicile
« Cela ne devrait pas être le plus dur, c’est là-dessus qu’on doit être serein. On a été gagné à l’extérieur. Et chez nous, comme on l’a déjà évoqué par le passé, on doit faire de Gaston-Gérard une forteresse. Quand on joue à domicile cela ne doit pas être nos genoux mais plutôt ceux des adversaires qui tremblent. Donc Il faut être très serein par rapport à cela, parce qu’on s’est donné presque un peu d’air en gagnant le premier match à l’extérieur. Sur le premier match à domicile, on a toutes les raisons de faire preuve de sérénité de confiance, toujours pas de suffisance et cela est important. Et quand on dit un très beau match à Orléans, c’est l’euphorie du match et le visionnage des images, etc. Il y a quand même pas mal de choses à corriger, sur le tempo global du match, sur la gestion de cette partie de match qui n’ont à échapper en seconde mi-temps, de certaines actions défensives qu’on a pas forcément su bien gérer et sur lesquelles on a concédé des occasions très franches. On ne peut pas se permettre de penser que c’était un match parfait, c’était loin d’être le match parfait. Cela a bien tourné pour nous, c’est le discours que j’ai tenu aux joueurs toute la semaine. »
Un coach à l’aise
« Quand j’aligne une équipe et que moi je suis sur le banc du DFCO, aujourd’hui je me sens soutenu. Et cela c’est très important, parce qu’on sent qu’on a des gens derrière nous. On sent qu’il y a de l’attente, pas de défiance. Je n’ai pas ce sentiment de défiance qu’on peut avoir par rapport au supporteurs, je trouve que c’est sain. »
Quel regard sur le FC Rouen ?
« Le club dans sa communication externe est rentrée dans le rang par rapport à l’an dernier où il y avait beaucoup de sorties médiatiques et d’incertitudes par rapport à l’aspect financier, la reprise du club, les ambitions. Je les ai trouvés discrets pendant la prépa. Avec un recrutement que j’ai trouvé plutôt judicieux avec Nassim Titebah qui était chez nous l’an dernier, avec Raphaël Gerbeaud que j’ai eu à Saint-Pryvé et que je suivais encore en étant au DFCO, en signant également un joueur comme Kenny Rocha qu’on avait pisté avant qu’il ne signe au Paris 13… Les recrues du FC Rouen me parlent en termes de philosophie de jeu, de profils… C’est aussi un effectif qui a pas mal évolué par rapport à l’an dernier. Pour moi, c’est une équipe moins exposée et plus sereine pour travailler. »
Le départ de Nassim Titebah ?
« Je n’ai pas de regrets, c’est lui qui a décidé, il a fait son choix. Dans des dispositions qui ne nous ont pas plu, mais d’un autre côté, c’est comme ça. Cela fait partie du jeu. Je ne suis pas sûr qu’il était super à l’aise avec la démarche, mais tant pis. On s’est expliqué en fin d’année. Ce qui m’intéresse n’est pas de savoir si j’aurais aimé avoir Nassim Titebah cette année, mais d’avoir des joueurs comme Zoran Moco que l’on a replacé à ce poste et Ismaïl Diallo. Je n’ai pas le sentiment qu’on soit moins fort sur le poste que l’an dernier. C’est ce qui m’intéresse. »
« Ismaïl Diallo. Je n’ai pas le sentiment qu’on soit moins fort sur le poste que l’an dernier. C’est ce qui m’intéresse. »
La situation de l’AC Ajaccio, exclu des championnats nationaux
« Cela m’attriste pour le public ajaccien, pour le club. C’est quand même un club historique. Je pense à l’entraîneur qui rentrait au diplôme et qui ne peut pas avoir une continuité dans sa formation. J’ai également une grosse pensée pour tous les joueurs qui se retrouvent dans un timing où leur prépa était lancée… Il y a beaucoup de dommages collatéraux. La situation est identique depuis trois saisons, il y a eu Sochaux, Bordeaux… J’espère que ça sera des situations que le foot français ne sera pas amené à revivre chaque saison. »