Posted On 15 août 2025
La semaine dernière, Sandra Krief (Parti Animaliste), adjointe au Maire de la majorité Verts/LFI en charge de la condition animale, organisait une manifestation devant les Galeries Lafayette à Grenoble pour dénoncer la vente de fourrure. La réponse ciselée du directeur des Galeries cette semaine la ridiculise et remet la lumière sur la politique anti-commerce de la municipalité.
SANDRA KRIEF (ANIMALISTE) RÉCLAME DE CESSER LA VENTE DE FOURRURE
Interrogée par le Dauphiné Libéré, Sandra Krief se voulait martiale : « il faut maintenant que les Galeries Lafayette s’engagent à ne pas vendre de fourrure d’origine animale ». Elle était entourée de militants brandissant des pancartes « Galeries Lafayette vend de la cruauté », « bannissez la fourrure de vos magasins », « mode irresponsable »… et avait pu bénéficier de la complaisance du correspondant du Dauphiné Serge Massé et de ses articles toujours panégyriques.
UNE ADJOINTE AU MAIRE QUI MENACE DES COMMERÇANTS…
Avec cette intrusion, les cadres de l’entreprise ont déjà dû intervenir seuls avec les agents pour libérer les issues de secours d’un bâtiment avec plus de 400 personnes présentes au moment des faits. Mais l’adjointe de la majorité Verts/LFI ne s’arrête pas là et se fait menaçante, puisque le directeur des Galeries, Cédric Moulart, révèle qu’elle lui a demandé par écrit à n’avoir aucun produit animal « sans quoi elle reviendrait avec un collectif plus important ».
… ET FAIT CE QU’ILS VEULENT INTERDIRE AUX GRENOBLOIS
On a donc une élue en fonction qui s’attaque à des commerçants en les menaçant de venir en nombre pour les contraindre. Rappelons que les mêmes pleurent à chaude larme sur la « trumpisation » et hurlent à la violence lorsque des Grenoblois manifestent pacifiquement devant le conseil municipal. Ce qui est interdit à l’hôtel de ville est donc permis aux Galeries Lafayette ? Le directeur aurait porté plainte pour cette intrusion, chantage et menaces.
Manifestation pacifique de commerçants-habitants devant le conseil municipal : les Verts/LFI y voient une « trumpisation », mais eux-mêmes s’autorisent à menacer et faire du chantage à un commerce avec une équipe d’activiste sans problème.
LES GALERIES NE VENDENT PLUS DE FOURRURE DEPUIS 10 ANS !
En plus de ses méthodes d’activiste plus que questionnables, l’adjointe se couvre de ridicule puisque, comme le rappelle le directeur, les Galeries ne vendent plus de fourrure… depuis plus de dix ans ! Soit Sandra Krief et les militants sont ignorants et omettent de se renseigner, obnubilés par leur quête de buzz, soit ils ont organisé cette action coup de poing en connaissance de cause et sont donc d’exécrables manipulateurs.
SANDRA KRIEF A FAIT DU RAT UNE ESPÈCE QUASI PROTÉGÉE À GRENOBLE
« Je ne connais quand même pas beaucoup de villes où la propre majorité municipale vient bloquer ses magasins ! » livre le directeur des Galeries. C’est Grenoble : il faut rappeler que le précédent fait d’arme de Sandra Krief a consisté à porter une délibération en conseil municipal pour faire du rat (du « surmulot »..) une espèce quasi protégée. Pour l’animaliste, il s’agit de ne surtout pas lutter contre la prolifération, et de culpabiliser les Grenoblois qui s’en émeuvent, en balayant les alertes de l’académie de médecine sur les problèmes d’hygiène qu’engendrent ces nuisibles. L’irresponsabilité incarnée.
« Pas dangereux » et « ne véhiculent pas de maladies » : la municipalité en flagrant délit de fake news. L’académie de médecine avait affirmé un peu plus tard qu' »il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine ».
PIOLLE REFUSE DE RECEVOIR LE DIRECTEUR DES GALERIES
Interrogé par le Dauphiné, Cédric Moulart livre une charge sans concession à l’égard de la municipalité Verts/LFI. Il explique ainsi avoir sollicité à de multiples reprises une rencontre avec le Maire. Sans jamais obtenir aucune réponse de sa part ou de la part de son équipe. Il est vrai que le devenir d’une institution commerciale aussi forte pour la ville n’a aucun intérêt pour Piolle, qui voit sans doute là un symbole du « ghetto de riches » qu’il fantasme.
« LA MAIRIE A ABANDONNÉ SES COMMERÇANTS »
Plus globalement, le directeur fustige la politique municipale vis-à-vis des commerçants. Et il se veut très clair : « cette action vient confirmer un triste constat : la mairie a abandonné ses commerçants », soulignant également que le centre-ville est « en grande souffrance ». Une sortie qui vient s’ajouter à la longue liste d’alertes formulées par les commerçants de tous les secteurs de la ville, mais inaudibles pour une majorité municipale bornée.
L’article de Grenoble Mag
DES BÂTONS DANS LES ROUES POUR EMPÊCHER LA RÉNOVATION DE LA FACADE
Les Galeries se heurtent à une municipalité bornée, qui fait tout pour leur mettre des bâtons dans les roues. Ainsi elles portent un ambitieux projet de rénovation de la facade… mais la ville ne veut leur autoriser qu’une restauration à l’identique (ce qui est impossible car il faudrait supprimer un étage supplémentaire ajouté avec le temps) ou une végétalisation totale de la façade, ce qu’on ne voit nul part à Grenoble par ailleurs. « On n’est pas loin du dogme » lâche le directeur.
LES VERTS/LFI VEULENT-ILS POUSSER LES GALERIES À PARTIR ?
On commence sérieusement à se demander ce que les Verts/LFI ont derrière la tête, à menacer et mettre ainsi des bâtons dans les roues à ce qui est aujourd’hui la dernière grande locomotive commerciale du centre-ville. L’objectif de ces élus rongés par le dogmatisme est-il de mettre à terre ce qu’ils imaginent comme un ghetto de riches ? Mais que se passerait-il si les Galeries partaient à leur tour si ce n’est accélérer la déshérence commerciale, la paupérisation, et avec elle rendre la ville encore moins agréable à vivre ?
LE COMMERCE COMME VECTEUR DE QUALITÉ DE VIE
En conclusion de son entretien au Dauphiné, Cédric Moulart appelle à ce que « Grenoble redevienne une ville où le commerce est considéré comme un partenaire et non comme un problème ». La base de ce que devrait être une politique municipale et de ce que le sectarisme Verts/LFI ne parvient pas à intégrer.
Il se veut très clair, évoquant sans détour les élections municipales, appelant « tous ceux qui croient à un centre ville vivant, sûr et attractif à soutenir une vision constructive et ambitieuse ». La base du projet d’Alain Carignon et de son équipe, parce que le commerce n’est pas seulement une activité économique qui fait vivre des personnes, c’est aussi la qualité de vie d’une ville avec des services et une occupation positive de l’espace public.