Par
Lisa Rodrigues
Publié le
15 août 2025 à 6h48
Parfaitement délimité par des barrières, large de 2 mètres et long de 300 mètres, posé en plein milieu des pâturages du Vercors, en Isère. Depuis le printemps, un nouveau chemin a fait son apparition sur les terres de la ferme Gaec des Verts Sapins à Autrans.
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Et il n’est pas pour les randonneurs ou pour les agriculteurs, mais bien pour les vaches de Paul Faure et de son frère. Un chemin rapidement qualifié « d’autoroute à vaches » qui a un bénéfice réel pour le troupeau.
Du plastique dur rempli de gravier pour stabiliser le chemin
« Quand vous avez des périodes pluvieuses, les vaches s’enfoncent facilement » dès qu’elles se déplacent sur le chemin d’accès, explique Paul Faure. Des déplacements stressants pour les 80 vaches laitières de l’exploitation, qui vont donc produire moins de lait.
Composée de caillebotis – « des plastiques durs remplis de gravier, comme ce qui est utilisé pour les parkings végétalisés » -, l’autoroute à vaches permet aux bêtes de se déplacer sans soucis, même en cas de fortes pluies. « Elles se sont habituées, maintenant, elles ne passent que par là. Les clôtures sont à fleur du chemin et au moins, on évite de passer chez les voisins ! »
Des caillebotis remplis de gravier aident à stabiliser le chemin d’accès au pâturage, emprunté plusieurs fois par jour par les vaches. (©Paul Faure / Document remis à actu Grenoble)Un aménagement encore peu courant en Isère
Un chemin d’accès en dur pour les pâturages, « par chez nous, ce n’est pas très courant, reconnaît l’agriculteur isérois. Mais ça se fait dans d’autres régions », comme en Bretagne, où le fils de Paul Faure a entendu pour la première fois parler de cet aménagement.
Une installation que ne regrette pas l’agriculteur et qui est sans danger pour ses vaches qui, d’ailleurs, « produisent mieux ! »
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