Le virus est transmis par le moustique du genre Culex, insecte commun en France qui se nourrit essentiellement en soirée et la nuit, à différencier du moustique tigre (Aedes albopictus) qui se nourrit le jour.

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Publié le 13/08/2025 12:17

Temps de lecture : 1min

Un moustique détecté à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 12 août 2025. (MARTIN LELIEVRE / AFP)

Un moustique détecté à Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 12 août 2025. (MARTIN LELIEVRE / AFP)

C’est la première fois que le virus du Nil occidental est détecté en Ile-de-France chez des personnes qui n’ont pas voyagé dans des pays touchés par la maladie. « Le premier cas, identifié fin juillet, avait (…) séjourné dans le département du Jura (Bourgogne-Franche-Comté) durant la période possible d’exposition à risque. Le second cas, confirmé le 6 août, n’a pas quitté l’Île-de-France dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes », annonce, dans un communiqué l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. 

Au total, « sept cas autochtones d’infection à virus West Nile ont été identifiés en France hexagonale », précise Santé publique France dans son bulletin publié ce mercredi. Le premier cas avait été détecté dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.  Le virus est transmis par le moustique du genre Culex, insecte commun en France qui se nourrit essentiellement en soirée et la nuit, à différencier du moustique tigre (Aedes albopictus) qui se nourrit le jour.

« Dans 80% des cas, l’infection est asymptomatique. Lorsqu’elle est symptomatique, elle se manifeste par un syndrome pseudo-grippal (fièvre importante accompagnée de maux de tête, douleurs musculaires ou abdominales, nausées, diarrhées), précise l’ARS. Dans de rares cas (moins de 1%), des complications neurologiques (méningite, encéphalite) peuvent survenir. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais l’infection virale peut s’avérer mortelle principalement chez les personnes âgées. »