Tatoué de la tête aux pieds, lunettes de soleil, grosse chaîne sertie de diamants à la Gazo, Sleyfa dégage une énergie calme, presque apaisante. Avec sa voix enveloppante, il prend son temps et pose chaque mot, comme s’il voulait contraster avec l’image traditionnelle du rappeur qui vit à 1 000 à l’heure.
Son style musical, il ne le définit pas : « Je fonctionne vraiment au mood (humeur, NDLR) de manière générale. Je peux faire un son love, comme le lendemain, rapper un peu plus énervé. » Sur son Spotify, on trouve des titres dansants comme « Dans la boisson », ou des modulations plus douces, comme « Slowmotion ».
Il a débuté sur des petites scènes locales, notamment au festival « Un œil positif » à Illkirch, à « Stras en scène » ou encore à la Péniche Mécanique. Plus récemment, il a fait la première…