Le premier cas hexagonal de dermatose nodulaire, cette maladie, très présente en Afrique du Nord, qui affecte les bovins (fièvres et nodules sur la peau) mais qui n’est pas transmissible à l’homme, avait été recensé le 29 juin dans les Alpes. Depuis, 74 foyers ont été recensés en Savoie et Haute-Savoie.
Une zone réglementée comprenant une zone dite de protection de 20 km autour des foyers et une zone dite de surveillance (50 km autour des foyers) a été mise en place et un plan de vaccination des animaux a été organisé. Plus de 70 % des 310 000 bovins concernés en Savoie et Haute-Savoie, mais aussi dans l’Isère et l’Ain ont déjà été vaccinés.
Des bovins, non porteurs de la maladie, provenant d’une commune de l’Isère située en zone de surveillance, ont été abattus à Saint-Étienne, cette semaine. La sortie des bovins de cette zone à destination d’un abattoir situé en zone indemne, comme c’est le cas de la Loire, peut être autorisée à titre dérogatoire lorsque les abattoirs situés dans la zone réglementée ne sont pas en capacité de les prendre en charge.
Elle est subordonnée au respect de conditions sanitaires strictes (examen des animaux par le vétérinaire sanitaire 24 heures avant leur départ permettant de s’assurer qu’ils n’ont aucun signe évocateur de dermatose nodulaire, transport dans un véhicule étanche, propre et désinsectisé, protocole particulier à l’arrivée des animaux pour éviter le croisement avec d’autres bétaillères…).