La France s’apprête-t-elle vivre un mouvement de protestation populaire d’ampleur le 10 septembre prochain ? Les groupes s’organisent en ce sens sur les réseaux sociaux. Les appels à bloquer le pays se multiplient. Ils s’indignent des mesures évoquées par le gouvernement de François Bayrou pour réaliser des économies.
La principale boucle sur Telegram, baptisée « Indignons-nous », regroupe déjà 6.500 personnes. Elle s’est déclinée par région et même par département. Sur ces espaces de discussion, les participants commencent à organiser leur 10 septembre à travers des premières rencontres pour apprendre à se connaître, comme ce vendredi soir à Lille.
Dans certaines zones, les organisateurs ont déjà ritualisé une assemblée générale toutes les semaines ou presque, comme à Grenoble. Même s’il est compliqué, au-delà d’une colère contre le budget de François Bayrou, d’établir des revendications claires et des modes d’opération qui conviennent à tous.
Le gouvernement sonde les renseignements
Selon les informations de RTL, le gouvernement a demandé aux renseignements territoriaux de lui faire des remontées sur la forme et l’ampleur que pourrait prendre cet embryon de révolte. La question reste de savoir si cette colère virale sur les réseaux sociaux se transformera en une mobilisation physique. Sur les boucles de discussion, les participants s’échangent des visuels pour élaborer des tracts et des affiches.
Le mouvement a même déjà trouvé son hymne. Les phrases « on nous a divisé, traité d’ennemis » et « 10 septembre, on se lève, on s’unit » sont notamment entonnées dans cette chanson créée via un outil d’intelligence artificielle.
La rédaction vous recommande
Lire la suite