Premier point non négligeable : on a eu une préparation, contrairement à l’année dernière. Il est important pour nous d’avoir ce temps qui nous met sur un pied d’égalité avec les autres équipes. Ce n’est jamais parfait, car l’effectif n’est pas complètement présent au premier jour, il y a des blessures, etc. Mais je connais mieux mes joueurs, ils me connaissent mieux. On a les grandes lignes de ce qu’on veut faire en termes de jeu. Côté physique, on a fait une séance forte mercredi et les données étaient très bonnes. On est là où on devait être.

Vous parlez de jeu : vous avez testé plusieurs schémas ces dernières semaines…

On a commencé en 4-4-2 losange, ensuite on a alterné entre le 3-4-2-1 et le 3-5-2, où l’animation n’est pas tout à fait pareille devant et au milieu. La préparation nous permet d’avoir trois systèmes en poche pour aborder le championnat. Le choix entre tel ou tel système dépendra aussi des joueurs que j’aurai à disposition, notamment en défense et au milieu.

Après votre victoire en amical contre Cannes (N2, 3-2), vous avez battu Arcachon (N3, 3-0) et terminé par un match nul franchement terne contre Bayonne (N2, 1-1)… Alarmant ?

Une alarme, non, mais une alerte, oui. On n’a pas été bons, je préfère que ça nous arrive maintenant plutôt qu’après. Ce sont des matchs d’alerte. Cette semaine, on a beaucoup travaillé sur ce qui nous avait manqué : on a concédé et offert beaucoup de situations. Donc il fallait travailler sur l’aspect collectif défensif. Même contre Arcachon, on n’avait pas été bons.

Votre groupe N2 compte quatre défenseurs centraux (Grillot, Vandenabeele, Droehnle et Cissé) : assez pour jouer à trois derrière ?

J’ai quinze joueurs de champ aujourd’hui. Dès qu’on a un peu de blessés, on est vite courts en termes d’effectif donc je ne serai pas contre avoir une possibilité de plus derrière et au milieu. C’est à la direction de voir ce qu’il est possible de faire, puisque nous sommes soumis à un encadrement de notre masse salariale.

Votre effectif est-il calibré pour jouer la montée ?

Pour se battre pour la montée, oui. Suffisant pour monter, je n’ai pas la réponse. On y verra plus clair à la fin des matchs aller, y compris sur nos adversaires. Avranches, Saint-Malo, Les Herbiers, La Roche… Et on n’est pas à l’abri de surprises. On a souffert contre Bayonne et on connaît moins Angoulême.

Jan Hoekstra est votre nouveau numéro un dans les buts. Lassana Diabaté peut-il être sa doublure ?

Il est sous contrat et à l’entraînement avec nous. Il est revenu de vacances avec un claquage à l’ischio. Après, est-ce que c’est bien pour lui de rester en étant numéro deux ? Je ne sais pas. En attendant, je suis content de l’avoir comme doublure.

Qu’est-ce qui différencie ce groupe du précédent ?

La préparation de notre recrutement a été plus pointue. On est allés plus loin au niveau de l’état d’esprit des joueurs. Ce n’est pas pour ça qu’on est sûrs de ne pas se tromper, mais on est mieux sur ce point. On a moins de taille (même si on a un gardien qui fait deux mètres) mais on a élevé le niveau technique. Là non plus, ce n’est pas une garantie, mais on souhaitait aller vers plus de maîtrise.

Et vous, en quoi avez-vous changé par rapport à l’année dernière ?