On connaît l’adage de Chateaubriand : « Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes. » Il peut en aller de même avec le football français. Après les échecs successifs de Mediapro – et son milliard envolé -, d’Amazon Prime Video – un petit tour et puis s’en va – et de DAZN – une saison, des polémiques sur le prix et moins de 500.000 abonnés -, la Ligue 1 est au pied du mur.

Sans diffuseur majeur – à l’exception de beIN Sports qui retransmet un match le samedi à 17h-, la Ligue de football professionnel a lancé en catastrophe sa propre plateforme : Ligue 1+. Celle-ci diffuse son premier match ce vendredi 15 août, Rennes-Marseille. L’objectif est clair : maximiser le nombre d’abonnés. La survie des clubs en dépend.

Exsangues financièrement, ces derniers n’ont d’autre choix que de réussir ce pari. Il s’agit d’attirer les amateurs de football et de les fidéliser – un défi ambitieux mais réalisable. Ligue 1+ souhaite s’inspirer du modèle de la Formule 1, en renforçant les liens entre joueurs et supporters. Elle a encouragé les équipes à ouvrir leurs portes et à miser sur l’immersion. Avec « Drive to Survive », la F1 a fait entrer les passionnés dans les coulisses des écuries. Les pilotes y sont accessibles, communicatifs et interagissent avec leurs abonnés sur les réseaux sociaux. Le clip promotionnel diffusé par la LFP pour valoriser le championnat de France emprunte d’ailleurs tous les codes établis par Liberty Media pour la F1. Ces bonnes initiativ…

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