L’Olympique lyonnais part à l’assaut du mythique stade d’Old Trafford, jeudi (21h) en quart de finale retour de Ligue Europa, porté par une belle dynamique sportive et encouragé par les déboires à répétition de Manchester United.

Le club français a l’occasion d’écrire l’histoire face à des Red Devils qu’il n’a jamais battus, en cinq affrontements précédents, mais qu’il a frustrés à l’aller en égalisant dans le temps additionnel (2-2).

La formation du nord de l’Angleterre a laissé filer la victoire avec en coupable principal André Onana, le gardien aux mains fébriles et au mental abimé ; un bon résumé de la saison en enfer des Mancuniens.

Cherki impliqué sur seize buts depuis l’arrivée de Fonseca

Ruben Amorim a fait souffler son portier dimanche contre Newcastle, mais la doublure Altay Bayindir a pris l’eau et encaissé un cinglant 4-1, synonyme de quatorzième défaite en Premier League.

Les Lyonnais, à l’inverse, ont égayé leur week-end en allant chercher à Auxerre une victoire maîtrisée (3-1) et la quatrième place de Ligue 1, à deux points seulement de l’actuel deuxième Monaco.

La confiance s’est diffusée notamment dans les rangs offensifs, avec un but chacun pour Georges Mikautadze, Alexandre Lacazette et Rayan Cherki, le sauveur du match aller contre Manchester, désormais impliqué sur seize buts (6 buts, 10 passes) depuis l’arrivée de Paulo Fonseca fin janvier.

Fofana sur le retour

L’entraîneur portugais récupère en outre au meilleur moment son ailier Malick Fofana (20 ans), revenu mardi à l’entraînement collectif pour la première fois depuis un mois et une blessure à un genou.

L’OL a donc des armes bien aiguisées avant d’entrer dans l’arène d’Old Trafford, face à une équipe anglaise bien trop perméable derrière.

Un triomphe en Ligue Europa représente l’ultime espoir de disputer une compétition européenne la saison prochaine pour Manchester United, décroché à la quatorzième place du championnat à six journées du terme. « Il y a des aspects clés d’un match sur lesquels nous, les joueurs, devons prendre plus de responsabilités », l’a défendu Harry Maguire mercredi. « Il y a eu beaucoup de matches où c’était 50-50 et où la bascule s’est faite du mauvais côté », a prolongé le défenseur anglais.

De son côté, l’OL n’a plus évolué dans le dernier carré d’une compétition européenne depuis sa demi-finale de Ligue des champions, perdue 3-0 contre le Bayern Munich en 2020, dans le huis-clos de Lisbonne en pleine pandémie.