Sur le parvis de La Major (2e), ce vendredi 15 août au soir, des hommes ou femmes seules, des familles avec de jeunes enfants, patientent sous les arches. Comme Antoinette et Erik, qui se retrouvent chaque 15 août depuis quatre ans pour célébrer l’Assomption, cette fête qui symbolise « l’entrée au ciel de la Vierge Marie ». Elle, 80 ans, est une fervente croyante. Lui, la quarantaine, la considère comme sa « maman de cœur ». Voisins aux Réformés, elle regardait les messes sur les chaînes italiennes le dimanche pendant qu’Erik insistait pour qu’elle l’accompagne à la messe. Un jour, elle accepte et leur rituel commence par l’Assomption à La Major. « C’est ça, le catholicisme : le partage, l’aumône, l’amour », confie Erik, la main sur le cœur.