Le gouvernement des États-Unis a été autorisé, par une cour d’appel, à démanteler un organe fédéral de protection des clients des banques ainsi qu’à licencier ses employés, vendredi 15 août.

À la suite de l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, le nouveau secrétaire au Trésor Scott Bessent avait réclamé, le 3 février, l’arrêt des enquêtes en cours réalisé par cet organisme, le Bureau de protection des consommateurs en matière financière (CFPB). Créé en 2011 en réponse à la crise financière de 2008, il a pour mission de lutter contre la fraude financière, à l’échelle individuelle comme nationale, explique Le Monde. Les entreprises condamnées par le CFPB ont reversé 21 millions de dollars aux États-uniens, depuis la création du Bureau.

Une première décision infirmée

Mi-février, les agents de l’organisme avaient été informés de ce changement de statut par Russ Vought, directeur par intérim du CFPB. Depuis, les travailleurs étaient invités à « ne plus venir au bureau ». Après ces annonces, un syndicat de fonctionnaires avait déposé deux recours, jugeant ces mesures « illégales ».

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La suspension de la mise en sommeil du Bureau ainsi que des licenciements avait été demandée en mars par une cour de Washington, en première instance. Mais les juges de la cour d’appel estiment que cette cour « n’était pas compétente sur des revendications relatives à la perte d’emploi ».

Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump réforme le corps diplomatique des États-Unis en profondeur. Par cette restructuration, le président entend aligner la politique étrangère des États-Unis à son programme « America First » (l’Amérique d’abord). En juillet, le département d’État avait entamé les procédures de licenciement de plus de 1 350 agents sur les 18 000 basés aux États-Unis.

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