Tout l’été, Le Figaro vous propose sa sélection de tables pour se croire en vacances dans la capitale. Escale cette semaine en terre chinoise, entre canard laqué, nouilles géantes et dim sum.

Le branché: Gros Bao

Elle grandit la Bao Family ! L’enseigne fondée en 2019 par la Franco-Chinoise Céline Chung, qui compte désormais cinq restaurants à Paris (un sixième doit ouvrir à Ternes à la rentrée) et un à Marseille, joue avec les codes traditionnels en soignant les recettes populaires réalisées à partir de produits bien sourcés, de l’emblématique bao Char Siu au poulet frit sauce aigre-douce, en passant par le mapo tofu relevé et les aubergines Hong Shao. Le tout dans des décors pop léchés, à l’image de l’adresse sur deux étages rougeoyante située au bord du canal Saint-Martin. À noter tout l’été, une coupe de glace pandan et fruits au sirop.

Gros Bao.  72, quai de Jemmapes (10e). Pas de tél. Tlj (en continu le WE). Carte: 25-35€. Ouvert tout l’été.


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L’historique : Imperial Choisy

Rien de tel pour se dépayser qu’une balade dans l’immense Chinatown du 13e arrondissement parisien. Si vous ne savez pas où donner de la baguette, cette vaste cantine cantonaise ouverte depuis 1981, où se sont succédé plusieurs générations de propriétaires, reste une valeur sûre. Prière d’y piocher dans l’interminable menu dim sum, nems, potages, soupes de nouilles, canard laqué, porc croustillant, riz, marmites, pâtes sautées… Mais aussi, pour les plus audacieux, salade de méduse et œufs de cent ans, langues de canard sel et poivre ou tripes sautées aux poivrons et haricots noirs de soja.

Impérial Choisy . 32, avenue de Choisy (13e). Tél.: 01 45 86 42 40. Tlj. Carte: 25-35€. Ouvert tout l’été.

La micro chaîne : La Taverne de Zhao

L’aventure de cette table chinoise qui compte aujourd’hui une dizaine d’adresses à Paris, dont la dernière en date aux Batignolles, a commencé en 2011 près du canal Saint-Martin. Inspirée par la cuisine de Xi’an, capitale du Shaanxi, province du centre de la Chine, l’équipe à la double culture franco-chinoise mêle classiques et recettes créatives, dans des décors à l’unisson qui modernisent les traditions de là-bas. Parmi les incontournables de la maison: le mo (petit sandwich croquant), les liang pi (pâtes à la farine de blé servies froides avec crème de sésame et huile pimentée) et les interminables pâtes biang biang aux œufs brouillés tomate et à la viande (bœuf ou porc).

La Taverne de Zhao.  59, rue des Dames (17e). Pas de tél. Tlj. Carte: 25-40€. Ouvert tout l’été.

Le central : Baobar

La plus centrale – à deux pas de l’Hôtel de Ville – des quatre adresses du Panda Panda Group, qui réussit son pari d’ancrer la cuisine chinoise dans l’air du temps, se présente comme un «comptoir à bao & noodles», inspiré de la cuisine du voisin Taïwan. Perché sur les chaises hautes – les meilleures places sont face aux cuistots -, dans un décor futuriste, on se délecte de dim sum, salade de concombre pimentée et autres nouilles en tous genres. Mais les stars du menu sont les gua bao, petits pains vapeur ouverts et garnis, au choix, de poitrine de porc braisée, épaule d’agneau confite, poulet frit ou champignon Portobello mariné, pickles et sauces maison.


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Baobar.  42, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (4e). Tél.: 01 89 33 37 61. Tlj. Carte: 25-40€. Ouvert tout l’été.

Le glamour : Red Katz

Installée dans le Sentier depuis fin 2024 par trois jeunes amies franco-chinoises, cette table glamour à la devanture rouge baiser se distingue par sa vaste taille (300 m2) et son décor léché très Technicolor, signé du studio Louis Morgan. Dans l’assiette, place à des recettes traditionnelles de bonne facture quoique solidement tarifées: bouchées et raviolis vapeur (hakao, siu mai, xialongbao), rouleaux, crevettes aigres-douces, poulet frit Général Tso, porc braisé Dong Po Rou, canard laqué pékinois en deux services, aubergine fondante, nouilles et riz sautés, pak chai sauté à l’ail…

Red Katz.  14, rue de Cléry (2e). Tél.: 06 98 27 98 50. Tlj sf dim. Carte: 40-80€. Ouvert tout l’été.