Ekitike décisif à deux reprises, le mental des Reds et une défense dépassée, retrouvez les tops et les flops de la victoire rocambolesque de Liverpool face à Bournemouth.

TOPS

Ekitike déjà incontournable

Et si c’était lui la meilleure recrue du mercato estival XXL de Liverpool. Les Reds se sont imposés quatre buts à deux face à Bournemouth pour l’ouverture de la Premier League. Dans la lignée de son bon match lors du Community Shield face à Crystal Palace, Hugo Ekitike a encore rendu une très belle copie ce vendredi soir à Anfield. Le Français a été dans tous les bons coups offensifs de son club en première période mais aussi jusqu’à son remplacement. L’ancien parisien a d’abord ouvert le score à la 37e. Lancé par Mac Allister, il a bénéficié d’un contre favorable avant de prendre Petrovic à contre-pied. Ekitike a été décisif une deuxième fois dès le retour des vestiaires. Trouvé par Kerkez dans la surface, il a transmis le cuir à Gakpo dans le bon tempo. Le Néerlandais s’est chargé du reste (49e). Le tricolore a eu quelques autres occasions, mais aucun franche jusqu’à sa sortie à la 72e minute. Déjà incontournable à la pointe de l’attaque de Liverpool.


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La rage des Reds

Après avoir pris un gros coup sur la tête à la 76e minute avec l’égalisation de Semenyo, les hommes d’Arne Slot ont puisé dans leurs ressources pour parvenir à repasser devant au tableau d’affichage. Si Anfield les a bien aidés en les poussant jusqu’à la dernière seconde dans une ambiance survoltée, le mental des joueurs a également fait la différence. Federico Chiesa, entré en jeu cinq minutes plus tôt a permis aux Reds de reprendre l’avantage à la 88e. Pas mal pour un joueur qui n’a presque pas joué depuis plus d’un an et qui est en cruel manque de confiance. C’est d’ailleurs son premier but en championnat avec Liverpool. Mohamed Salah, peu en réussite tout au long de la rencontre, a ensuite délivré tout un peuple à la 94e. L’Égyptien poursuit sa belle série statistique qui veut qu’il marque à chaque première journée de Premier League depuis… 2018. Chapeau l’artiste.

FLOPS

Une défense aux abois

Le gros point noir de la soirée de Liverpool est sans doute sa défense. Les champions d’Angleterre n’auraient jamais dû laisser l’occasion aux Cherries de revenir dans le match. En difficulté toute la rencontre, les latéraux/pistons Milos Kerkez (ex-Bournemouth) et Jeremie Frimpong (ex-Leverkusen) ont laissé énormément d’espace dans leur dos, que leur vitesse n’a pas pu combler à chaque fois. Le Hongrois a beaucoup souffert face à son ancien coéquipier Antoine Semenyo. Le Ghanéen lui a fait vivre un calvaire sur son côté gauche. Arne Slot, l’entraîneur de Liverpool, avait d’ailleurs bien vu la détresse de Frimpong et Kerkez, choisissant de les remplacer dès la 60e minute par un Andy Robertson vieillissant et un Wataru Endo pas à l’aise à ce poste de latéral droit. Il faut dire que les deux recrues des Reds n’ont pas été aidées par une charnière centrale Konaté-Van Dijk très moyenne. Le duo n’est d’ailleurs pas irréprochable sur les deux buts de Bournemouth, surtout le capitaine néerlandais. Les errements défensifs de Liverpool devront être corrigés car ils ne pardonneront pas face à de grosses cylindrées.

Bournemouth s’est effondré

Obtenir un résultat à Anfield, ce n’est jamais quelque chose de simple. Mais les Cherries étaient proches de tenir le point du match nul jusqu’à ce qu’ils explosent en toute fin de rencontre. Après des ratés en première période qui lui avait valu d’être mené deux à zéro dès l’entame de la seconde, Bournemouth avait réagi en parvenant à réduire le score par l’intermédiaire d’Antoine Semenyo (64e). Quand le Ghanéen avait redonné de l’espoir à tout un peuple en marquant le but de l’égalisation à la 76e minute. Et si un exploit était possible ? Il n’y en aura finalement pas et pourtant, il y avait la place. Pendant plusieurs minutes après le deuxième but de Semenyo, Liverpool était sonné, les hommes d’Andoni Iraola auraient pu créer la surprise mais ont finalement semblé se contenter du nul. Grave erreur face à une telle puissance offensive. En cinq minutes, Federico Chiesa (88e), puis Mohamed Salah (94e) douchaient tout espoir de ramener un point. Quel dommage ! Les changements tardifs ont aussi peut-être joué un rôle. Quand Slot avait déjà sorti cinq joueurs, Iraola s’apprêtait à en remplacer un second pour au final en faire deux de plus dans le temps additionnel.