L’OM a manqué ses débuts dans cette nouvelle saison en s’inclinant à Rennes (1-0). Retrouvez les tops et les flops de la toute première rencontre de la Ligue 1 saison 2025/2026.
TOPS
Rennes au courage
Une victoire aux allures de miracle. Réduit à dix dès la demi-heure de jeu et malmené par la domination marseillaise, Rennes a plié, sans jamais rompre. Et au bout du courage, les hommes d’Habib Beye sont parvenus à faire basculer leur soirée dans l’irréel, sur un contre conclu avec sang-froid par Blas dans le temps additionnel. Fous de joie devant leur public, les Bretons ont été irréprochables dans leur engagement tout au long de la rencontre. À l’image de Moussa Al-Tamari, déterminant dans son pressing. Derrière, Anthony Rouault et Jérémy Jacquet ont été primordiaux et ont su protéger Samba sur de nombreuses actions. En quête de rachat après deux saisons décevantes, Rennes peut s’appuyer sur les valeurs affichées ce vendredi pour réussir un bon départ dans ce nouvel exercice.
Merlin enchante le Roazhon Park
Il pouvait difficilement rêver de meilleurs débuts sous ses nouvelles couleurs. Titulaire dans un rôle de piston gauche, Quentin Merlin a fait très mal à ses anciens coéquipiers. Défensivement, il a su tenir tête à Greenwood, qui a souvent dû quitter sa zone et repiquer dans l’axe pour être plus influent. Également solide face à Weah en seconde période, il n’a pas hésité à se projeter malgré la tournure des événements et l’infériorité numérique de son équipe. Un match conclu par une belle passe décisive pour Blas sur l’unique but de la rencontre.
FLOPS
L’OM peut s’en mordre les doigts
Premier match de la saison. Et déjà une énorme désillusion pour l’OM ! Pleins d’ambitions avant d’entamer cet exercice 2025/26, les hommes de Roberto De Zerbi sont tombés de haut à Rennes, où ils ont concédé une défaite ô combien rageante. En supériorité numérique à partir de la demi-heure de jeu, les Phocéens ont outrageusement dominé les débats, mais ne sont jamais parvenus à concrétiser leur supériorité. Certes, les Marseillais ont touché les montants à deux reprises, mais leurs offensives n’ont pas assez inquiété une défense bretonne repliée et usée au fil de la rencontre. Et à force de se découvrir, l’OM s’est laissé piéger sur un ultime contre. Une action sur laquelle le placement de Leonardo Balerdi n’est pas irréprochable. Une fois de plus…
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Mais où était Gouiri ?
Auteur d’une fin de saison dernière en boulet de canon, Amine Gouiri voulait repartir sur les mêmes bases, dans un stade qu’il connaît bien. L’ancien Rennais est finalement passé à côté de son match. Titularisé dans l’axe de l’attaque olympienne, l’international algérien n’a pas existé. Idem après son passage sur l’aile gauche, au moment de l’entrée d’Aubameyang. Les chiffres de son match sont éloquents. Avec seulement une frappe cadrée sur trois, aucun dribble réussi et pas un seul duel remporté. Attendu au tournant cette saison, le joueur de 25 ans doit clairement une revanche à son équipe.
Aït Boudlal voit rouge
Une rentrée des classes aux allures de cauchemar pour Abdelhamid Aït Boudlal. Préféré à Faye au sein d’une défense axiale à trois, le jeune Rennais a joué un vilain tour à sa propre équipe en écopant du premier carton rouge de la saison, juste avant la demi-heure de jeu. Et pourtant, sa semelle dangereuse sur Murillo a d’abord échappé à l’arbitre, qui a décidé d’avertir Frankowski dans une totale confusion. Mais l’espoir marocain a finalement été rattrapé par la patrouille. Et l’impitoyable Var. Expulsé après visionnage des images, le joueur est rentré aux vestiaires tête basse, les larmes aux yeux. La victoire arrachée au courage par son équipe devrait le réconforter. En partie.
Meité, un match hors-jeu
Victime collatérale de l’expulsion d’Aït Boudlal, Mohamed Meité a lui aussi quitté prématurément la pelouse du Roazhon Park. Habid Beye a décidé de sacrifier son jeune attaquant, afin de permettre à Wooh de renforcer la défense bretonne. Un choix pas franchement illogique. Associé à Al-Tamari pendant trente-cinq minutes, le natif de Créteil n’a montré grand-chose. Il s’est surtout illustré en se faisant prendre au piège du hors-jeu à trois reprises pendant le premier quart d’heure. Pas dans le bon tempo, et facilement maîtrisé par le duo Balerdi-Kondogbia.