Les commissaires ont finalement tranché, après les incidents ayant affecté les pilotes Yamaha en MotoGP, vendredi dernier. Pourtant, leur décision parait quelque peu surprenante, compte tenu des explications fournies par les pilotes impliqués. Fabio Quartararo, lui même, a estimé que les chutes (incluant celle de Miguel Oliveira) n’étaient pas dues à de l’huile mais à son dispositif d’hauteur de caisse.

MotoGP : Jack Miller devra patienter 5 minutes, tout à l’heure

Oui mais voilà, quelques secondes plus tôt, Jack Miller voyait de la fumée s’échapper de sa Yamaha-Pramac. D’où cette suspicion de la part des officiels, ayant conclu à une fuite d’huile venant de la machine de l’Australien. Chose qui a été démentie par le patron du Team mais aussi, par l’autre pilote, Miguel Oliveira.

« Il est clair que nous avons eu un problème sur la moto. Nous devons enquêter sur ce qui se passait exactement.”, indiquait alors Gino Borsoi. « Il est clair que nous avons eu un problème sur la moto. Nous devons enquêter sur ce qui se passait exactement“, concluait l’Italien.

“Ce fut une journée compliquée pour nous tous sur les Yamaha“, témoignait pour sa part Miguel Oliveira. “En arrivant ici, je savais déjà que ce serait un circuit difficile. Il faut accélérer en sortie de virage très lent, mais nous manquons de traction et de puissance pour y parvenir. Notre train avant est plutôt bon, mais nous nous arrêtons seulement avec lui, donc… ce n’est pas facile, mais nous faisons de notre mieux. Ma chute était vraiment étrange, j’ai été très surpris. J’ai vu le panneau orange à bandes jaunes à l’intérieur du virage 5 et j’étais déjà en route pour les stands, alors j’ai ralenti encore plus. J’ai vu des débris de la moto de Fabio, je suis resté à l’intérieur, et soudain, je me suis retrouvé au sol.

C’était dommage, car sur cette moto, j’avais une boîte de vitesses et un amortisseur différents, ce qui m’aidait beaucoup à prendre un bon rythme, mais j’ai dû changer de moto. Et immédiatement, lors du contre-la-montre, j’ai eu un problème de transmission : en rétrogradant, le levier est resté coincé entre la quatrième et la troisième… elle ne voulait tout simplement pas collaborer“, ajoutait alors le Portugais.

Cependant, le collège de commissaire a décidé de punir Jack Miller, en raison d’un “comportement irresponsable”. Puisqu’en ayant parcouru un tour avec sa machine endommagée, l’intéressé a commis plusieurs infractions. En conséquence, il devra s’acquitter d’une amende de 5000 euros et sera privé des 5 premières minutes des essais libres 3, ce matin, sur le Red Bull Ring. Il échappe toutefois à une pénalité en places sur la grille de départ ou encore, à un long lap.

De son côté, Fabio Quartararo relaxait également Jack Miller de toute responsabilité dans l’incident : « Je pense que notre dispositif de hauteur de caisse était baissé quand nous nous sommes écrasés. Mais je ne pense pas que c’était vraiment du pétrole. Je ne sais pas. Honnêtement, je n’ai aucune idée si c’était du pétrole ou non.”.

Mais les commissaires ont retenu les responsabilités du pilote Pramac, non pas en raison de l’huile supposément déposée sur la piste mais du fait de son attitude, restant en piste malgré la fumée qui s’échappait de sa machine. […] « le panel des commissaires de la FIM estime que la responsabilité en cas de problème technique incombe toujours au pilote. »

Article publié le 16/08/2025 à 6h22