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Des milliers de pages d’accords résumées en six pages: c’est la circulaire concise envoyée à l’ensemble des membres du Centre patronal vaudois (CP), «dont nous sommes assez fiers», s’est réjoui son directeur politique Olivier Rau. Elle était accompagnée d’un sondage détaillé sur les relations avec l’Europe. Après la conclusion du troisième paquet bilatéral avec l’UE, cet hiver, l’organisation souhaitait à la fois recueillir les avis des entreprises vaudoises et les informer dans le détail. «Il y a un enjeu de pédagogie important sur ce dossier, a rappelé Christophe Reymond, directeur du CP. Certaines considèrent leurs exportations, mais oublient leurs importations, notamment de main-d’œuvre, et leur présence sur le marché du travail.»
Au travers des 551 réponses obtenues, qu’il estime représentatives, le Centre patronal vaudois a donc présenté vendredi un condensé de la position de ce tissu économique varié face à ses voisins européens. En ressort un sentiment généralisé de prise de conscience quant à l’importance d’avoir une relation privilégiée avec l’UE, et de garantir un accès stable à son marché. Et ce, bien que beaucoup ne s’estiment pas directement concernées. 75% des entreprises disent être attachées à la voie bilatérale, et acceptent en majorité les contraintes que cela implique, mais elles sont 86% à rejeter l’idée d’une adhésion à l’UE. «Les entreprises vaudoises sont eurosceptiques, mais aussi euroréalistes», résume Christophe Reymond.