Ce dimanche, le PSG entame la saison de Ligue 1 par un déplacement à Nantes, match à 20h45. A la veille de ce rendez-vous domestique, Luis Enrique, l’entraîneur du club de la capitale, était en conférence de presse depuis le Campus de Poissy à la mi-journée. Il s’est exprimé intégralement en français.
Pour Paris, la saison a déjà commencé avec la victoire en Supercoupe d’Europe mercredi 13 août à Udine (Italie) contre Tottenham aux tirs au but. Avant la conférence de presse, Luis Campos, le conseiller sportif, est venu saluer individuellement chaque média présent.
Aimeriez-vous cette saison davantage de concurrence en Ligue 1 ?
LUIS ENRIQUE. L’année dernière, le championnat a été comme ça parce que nous avons été à un très haut niveau. Ce n’est pas normal. Pour cette saison, je ne peux pas savoir ce qui va se passer. On veut gagner ce championnat, ce sera serré. Rien n’a été facile la saison dernière.
Comment est votre équipe en ce moment ?
J’aime la manière dont l’équipe s’est battue en finale contre Tottenham. C’est l’ADN de cette équipe : se battre tout le temps. Nous voulons retrouver le feeling avec le ballon. C’est normal de ne pas être à 100% en ce moment.
Est-ce un mois piège en août sans préparation?
Tous les débuts de saison sont difficiles. Retrouver ce feeling que l‘on cherche au fur et à mesure des entraînements, c’est ce que nous voulons en août. A Nantes, on va avoir des problèmes mais nous sommes habitués à lutter contre ces problèmes.
Que comptez-vous faire pour empêcher les blessures cette saison?
Le football est un sport de contact. Les blessures sont normales. On doit penser que c’est une habitude. Pour gérer ça, on fera la même chose et on analysera tranquillement les entraînements, les voyages, tout ce qui compte pour la santé des joueurs. On veut planifier et en même temps on doit s’adapter. On a de l’expérience. La condition mentale est plus importante que la condition physique pour moi.
A titre personnel, comment abordez-vous cette troisième saison au PSG ?
Je veux continuer à marquer l’histoire. En ce moment, c’est un moment spécial car peu d’équipes gagnent deux fois de suite la Ligue des champions. Nous sommes très ambitieux. On a conscience de la difficulté de cet objectif. Cela dépend de nous. C’est un objectif très amusant.
Illya Zabarnyi est-elle prêt pour débuter à Nantes?
Les recrues sont prêtes toutes les trois pour jouer.
Que vous plaît-il chez lui ?
Il jouera peut-être à Nantes, il est dans le groupe. C’est un défenseur central, à qui nous demandons beaucoup de choses avec et sans le ballon. Il a beaucoup de qualités. C’est bien de l’avoir. C’est un grand renfort.
Quel est le défi le plus compliqué de la saison ?
Le plus difficile est de continuer à être imprévisible pour les adversaires. Nous devons changer des choses tactiquement pour cela. Après avoir gagné, il faut encore s’améliorer et sortir de notre zone de confort.
Beaucoup de joueurs du PSG peuvent prétendre au Ballon d’or. Que pensez-vous des propos d’Achraf Hakimi qui dit le mériter ?
Vous aimez les polémiques, comme tous les journalistes. Belle tentative ! Tous les joueurs du PSG restent concentrés sur des choses plus importantes que vous connaissez: gagner des trophées avec un collectif. Les supporters veulent ça aussi.
Votre mercato est-il terminé ?
Notre mercato reflète notre équipe : nous n’avons pas besoin de beaucoup de joueurs. Il faut rester ouvert mais il n’y a pas de problème. On reste tranquilles, calmes. La polyvalence de nos joueurs permet de couvrir tous les postes.
Comment gérer le poste de latéral droit avec le seul Hakimi en spécialiste?
Je n’ai aucun problème. On a beaucoup de solution pur cette position.
La préparation commence-t-elle maintenant au fond ?
On doit penser que ce n’est pas normal. Mais après 6 entraînements, on a fait des belles choses contre Tottenham. Le feeling avec le ballon a été bizarre. La fin de match a été sensationnelle. Retrouver le feeling avec le ballon, c’est le premier objectif.