La ville de Bobigny annonce ce samedi, dans un communiqué, qu’un enfant de sept ans est mort noyé, vendredi 15 août. Le drame s’est produit dans l’Allier, où la ville possède un château, utilisé pour les centres de vacances. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte.

Un drame a endeuillé la colonie de vacances de la ville de Bobigny (Seine-Saint-Denis), organisée dans l’Allier. Un enfant de sept ans est mort noyé, vendredi 15 août, annonce la ville dans un communiqué publié ce samedi. Selon les premiers éléments avancés par la ville, l’enfant a été trouvé inanimé en fin d’après-midi, et n’a pas pu être secouru par les pompiers. Une enquête est ouverte pour homicide involontaire, confirme le parquet de Moulins.

La colonie de vacances, débutée le 4 août, touchait à la fin au moment du drame. 35 enfants étaient réunis dans le château de Souys, propriété de la ville de Bobigny, situé dans la commune de Saint-Menoux (Allier). Au moment du drame, les enfants étaient en sortie dans la plaine des jeux des Champins, à Moulins.

Les animateurs ont perdu l’enfant de vue, selon la mairie

Le garçon présentait des troubles autistiques, a appris ICI Paris Île-de-France auprès de la municipalité. Il était en compagnie de son frère jumeau, qui lui n’était pas porteur d’un handicap. L’enquête devra éclaircir les circonstances de cette noyade mortelle, mais la mairie de Bobigny relate à ICI Paris Île-de-France que les animateurs ont perdu de vue l’enfant. Toujours selon les éléments fournis par le cabinet du maire de Bobigny, l’enfant s’est ensuite dirigé vers un plan d’eau qui n’est pas une aire de baignade.

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Il a fallu une heure aux pompiers de l’Allier, assistés par des plongeurs et au moins un drone, pour localiser le corps de l’enfant, a appris ICI Pays d’Auvergne.

Dans son communiqué, le maire de Bobigny, Abdel Sadi, a détaillé l’encadrement mis en place dans ce centre de vacances : huit animateurs pour 35 enfants, un dispositif « renforcé », dit la ville, en « raison de la présence de deux enfants porteurs de handicap ». L’élu exprime sa « profonde émotion ». Un soutien psychologique a été mis en place pour les enfants comme pour l’équipe d’animation.

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