En 2005, trois ans après sa première saga policière estivale, L’Été rouge, TF1 diffuse son nouveau polar. Son nom : Dolmen. Reprenant la même recette, ambiance été meurtrier, la fiction y ajoute également les classiques du genre, comme le retour de l’héroïne sur ses terres, des clans qui se déchirent, mais également des comédiens célèbres du petit écran. On y retrouve notamment Ingrid Chauvin (Marie Kermeur), connue à l’époque pour son rôle de flic dans Femmes de loi et Bruno Madinier (Lucas Fersen), star des Cordier Juge et Flic.

Dolmen : Des meurtres au goût salé et un soupçon de surnaturel

Mais pour muscler sa proposition, la production va plus loin, en multipliant les cadavres (au moins un par épisode), et surtout, Dolmen va jouer à fond la carte du mystère au sein d’un huis clos sur une île fictive. En effet, les six épisodes se déroulent en Bretagne, lieu idéal pour mêler légendes ou autres événements inexpliqués (comme des fantômes volants, si, si !). Malgré une réalisation qui peut aujourd’hui paraître datée, et un excès de décolletés, la mayonnaise prend grâce à une écriture efficace pour un thriller sans temps mort. Résultat, à l’époque ce sont jusqu’à 13 millions de téléspectateurs qui suivront ce véritable phénomène. Malheureusement, sans suite, les fans peuvent une nouvelle fois se délecter devant cette saga de l’été au charme sans commune mesure…

Ingrid Chauvin : « Dolmen est le plus beau souvenir de ma carrière »

Télé-Loisirs : Quelle était l’ambiance sur le tournage?

Ingrid Chauvin : On sentait qu’on était sur quelque chose d’extraordinaire. Et puis, tourner en Bretagne, ça créé une ambiance particulière… Mais les conditions n’étaient pas simples, avec l’humidité et le vent… [Elle rit.]

Un moment vous a particulièrement marquée ?

Oui… Une scène dans une voiture où l’on déversait sur moi des poubelles entières remplies de vrais crabes. J’avais une toute petite robe décolletée. L’un d’eux s’était accroché à ma cuisse, un autre à mon sein… C’était abominable de douleurs.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?

Non, j’étais la première surprise ! À l’époque, j’étais d’une timidité maladive… Je n’osais plus sortir de chez moi. Mais Dolmen est le plus beau souvenir de ma carrière. J’aimerais vraiment la montrer à mon fils [Tom, 9 ans, ndlr] plus tard.