Ligue 1 (1re journée). Stade Brestois – Lille, ce dimanche (15 h)

Le départ de Mahdi Camara à Rennes va laisser un grand vide dans l’entrejeu brestois. « Je suis content qu’il valorise contractuellement les belles années qu’il a passées chez nous », réagissait Éric Roy en conférence de presse avant la reprise contre Lille, ce dimanche (15 h). Avec lui, le coach finistérien perd un pilier, un joueur rompu à la Ligue 1 (182 matchs). Et ils ne sont plus légion dans l’effectif du Stade Brestois. « J’ai fait le point tout à l’heure, j’ai douze joueurs qui ont déjà joué en Ligue 1… », lâchait-il avant de marquer un blanc.

« Je ne demande rien du tout »

Factuellement, 18 des 21 joueurs sous contrat professionnel ont déjà disputé au moins une rencontre dans l’élite, avec une moyenne de 76 matchs joués (1 592 matchs au total). Le technicien niçois voulait surtout mettre en avant ses douze joueurs ayant disputé au moins 25 rencontres en L1. « Pour tous les autres de l’effectif, continuait-il, ce sont soit des jeunes, soit des garçons qui n’ont pas encore joué en Ligue 1. Ce n’est pas avec douze joueurs d’expérience que tu fais une saison. »

Souhaite-t-il impérativement des renforts ? « Je ne demanderai rien du tout, c’est juste un constat », répondait-il. L’année passée, pour la reprise face à l’OM, il disposait du même nombre de joueurs « expérimentés », mais avec une moyenne plus élevée d’apparitions en championnat (93). Seuls Ajorque et Faivre avaient alors renforcé les troupes, et le début de saison n’avait pas été des plus glorieux en termes de points (trois après quatre journées) et de contenu, alors qu’ils allaient découvrir la Ligue des champions. « L’année dernière, on a perdu beaucoup de points sur les quatre premiers matchs, expliquait-il la semaine dernière. Ce sont ces points qui nous manquent à la fin pour être européens. » Malgré les doutes, Éric Roy trépigne à l’idée de retrouver la compétition. « J’ai hâte d’en découdre dès le premier match, quelle que soit la situation de notre effectif, comme on l’a toujours fait. » Et il sait qu’à Brest, les renforts arriveront tardivement. Mais arriveront, à n’en pas douter.