- Ni Donald Trump, ni Volodymyr Zelensky, ni les Européens n’ont dévoilé ce que pourraient être concrètement les garanties de sécurité accordées à Kiev dans le cas d’un accord de paix.
- Des garanties proches de celles accordées par l’Otan, mais sans l’adhésion du pays, sont évoquées.
- Pour l’ancien ambassadeur de France en Russie Jean de Gliniasty, celles-ci doivent passer par un renforcement de l’armée ukrainienne pour être efficaces.
« Toute paix durable devra s’accompagner de garanties de sécurité indéfectibles », a affirmé Emmanuel Macron sur X, samedi 16 août. Mais quelles formes prendront-elles ? Des garanties de sécurité calquées sur le modèle de l’Otan, mais sans une adhésion de l’Ukraine dans l’Alliance atlantique, sont évoquées. L’envoi de troupes au sol via la Coalition des volontaires, créée par le président français et le Premier ministre anglais, Keir Starmer, est sur la table. « La meilleure des garanties de sécurité, ce sont les effectifs, la formation et le matériel de l’armée ukrainienne », affirme ainsi Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie, sur le plateau de LCI.
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« Le reste est soumis aux appréciations diplomatiques du moment. Est-ce qu’on y va ? Est-ce qu’on n’y va pas ? Est-ce qu’on va déployer des armes ? Est-ce qu’on prend le risque de s’affronter directement aux Russes ? », énumère-t-il. « Il n’y a pas beaucoup de gens, y compris en France, qui envisagent cette hypothèse. Il faut donc armer l’armée ukrainienne dans le cadre des garanties de sécurité », conclut-il. Cette solution risque pourtant de ne pas être acceptée par le Kremlin, qui s’est montré prêt à donner certaines garanties de sécurité à Kiev dans le cadre d’un accord de paix, après le sommet russo-américain en Alaska.
Emma ALLAMAND