Désabusé, si ce n’est blasé, Fabio Quartararo ne sait plus trop comment débriefer ses performances. Dans un week-end où, pour la première fois de la saison, il n’a pas participé à la Q2, les mots commencent à manquer pour décrire une situation inextricable. « Il n’y a rien qui va ce week-end », résume-t-il à l’issue d’un sprint conclu à la 11e place

Aux portes du top 10, le Français fait pourtant encore illusion alors qu’il s’était élancé 16e. Car les autres pensionnaires du giron Yamaha sont encore plus distancés, occupant les trois dernières places sous le drapeau à damier. « On voit le classement des autres Yamaha, on voit qu’on est au fin fond du classement », fait-il remarquer au micro de Canal+. « On donne le maximum, on essaie de trouver de bonnes informations, mais on voit que, clairement, on est très loin sur ce circuit. »

Même le contrôle de stabilité qui a été introduit ici, on ne peut pas l’utiliser parce qu’on ne sait pas l’utiliser…

Devant la presse internationale, Fabio Quartararo tente de décrire ce qu’il vit sur une machine qui « n’a pas le potentiel pour dépasser », au Red Bull Ring encore plus qu’ailleurs : « Au virage 3, j’ai passé Morbidelli, au début il y a toujours un peu de monde, etc… Et en mettant première, deuxième, troisième, il est passé à l’extérieur comme si de rien n’était. Il nous manque clairement de la performance ».

Sauf que la quête d’une solution à court terme prend encore et toujours des allures de mirage, le remaniement technique nécessaire s’avérant plus profond. « On teste, mais au final, c’est comme si on ne changeait rien, parce que ce sont toujours les mêmes problèmes », peste le pilote tricolore. « En plus on est quatre, chacun essaie quelque chose, personne ne trouve aucune différence. Je pense que ça ne sert à rien de vraiment changer énormément de choses. »

Même ce qui aurait pu être un petit coup de pouce ce week-end, avec l’introduction d’une mise à jour logicielle sur le système électronique commun à toutes les machines MotoGP, tourne à la prise de tête dans le clan Yamaha. « On change énormément de choses sur l’électronique, mais même le contrôle de stabilité qui a été introduit ici, on ne peut pas l’utiliser parce qu’on ne sait pas l’utiliser », lâche Fabio Quartararo dans un rire nerveux.

VIDÉO – RÉSUMÉ : La course sprint au GP d’Autriche

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