À 78 ans, Michel Sardou est aujourd’hui retiré de la scène. Et, en soixante ans de carrière, il traîne quelques belles anecdotes derrière lui… Et tout autant de casseroles.

L’an dernier, Michel Sardou a donné une ultime tournée triomphale intitulée Je me souviens d’un adieu. Depuis, c’est dans sa nouvelle villa XXL du Sud de la France qu’il profite de sa retraite auprès de sa femme Anne-Marie Périer. Le chanteur ne remontera-t-il jamais sur scène ? Cela reste à voir…

Ce qui est certain, c’est qu’il y a un homme qui se souviendra longtemps d’un concert que devait donner Michel Sardou. Cela remonte à 1976 et c’est dans L’Est Républicain qu’on en apprend plus.

Michel Sardou pris à partie : « Des vitres du palais des sports sont perforées par deux impacts »

Le quotidien local a ressorti une casserole liée à l’interprète des tubes Je vais t’aimer et La maladie d’amour. Et pour cause, en 1976, alors qu’il devait se produire à Besançon, Michel Sardou a été pris à partie par plusieurs centaines de manifestants « armés de manches de pioche et de lance-pierres. » La raison de leur rage ? « Cette colère trouve raison dans la chanson Je suis pour dans laquelle le chanteur, bouleversé par l’affaire Patrick Henry, assassin du petit Philippe Bertrand à Troyes, ne cache pas sa position en faveur de la peine de mort pour les tueurs d’enfants. »

Michel Sardou, connu pour ses prises de position tranchées, s’était alors fait pas mal d’ennemis, rassemblés dans plusieurs coins de la France à l’entrée de ses concerts. « Des vitres du palais des sports sont perforées par deux impacts », détaille le journal.

Michel Sardou annule un concert à la dernière minute : « Le jour J, monsieur n’est pas venu »

Michel Sardou avait alors pris une décision radicale : celle d’arrêter sa tournée. Depuis, il a une dent contre la région. Et c’est peu de le dire ! En effet, il y a quelques années, il a fait faux bond au directeur de la salle de spectacles Micropolis en déclarant forfait quelques heures seulement avant le show en raison d’une étrange maladie. Et ce alors que la jauge de spectateurs avait été largement augmentée pour l’occasion. 

« Le jour J, monsieur n’est pas venu, malade. Trois jours après, il avait joué à Genève et avait été vu entre-temps à Megève. J’avais un peu les boules et la facture a été salée », a alors confié le principal concerné à L’Est Républicain. Un manque à gagner considérable pour la salle, et un goût amer pour les fans de la région. Heureusement, il a depuis rejoué à Besançon dans une ambiance bien plus décontractée.