Par
Rédaction La Voix Le Bocage
Publié le
16 août 2025 à 18h30
Chantal, comment avez-vous fait la connaissance de Stéphane Lamart et de son association ?
« Nous nous sommes croisés un jour dans la loge d’Hervé Vilard à l’issue d’un concert. Il m’a sollicitée afin d’intervenir sur la défense des animaux et je suis devenue une porte-parole en quelque sorte de son association, de son engagement envers les animaux et de son refuge, au même titre que d’autres personnalités ».
D’où vous vient cet engagement pour la cause animale ?
« J’adore les animaux depuis toujours. Ils m’ont toujours passionnée. Depuis mon enfance, j’ai toujours eu des animaux, des chats, des chiens. Toute petite, je récupérais même des mantes religieuses dans un aquarium ».
Vous militez contre l’abandon des animaux de compagnie ?
« En période d’été, de vacances, je ne comprends toujours pas que les gens puissent abandonner leur animal sur le bord des routes. Un acte qui me dégoûte, me répugne. C’est incroyable, c’est honteux, c’est scandaleux. Un animal est un être vivant qui a des sentiments pour vous, qui vous donne de l’amour, de la joie, une présence. Comment peut-on ouvrir une portière et lui dire de s’en aller. Cela me brise le cœur. Adopter un animal, c’est un engagement, c’est pour la vie. Si vous ne pensez pas être en mesure d’assumer cette responsabilité, ne le faites pas uniquement pour répondre à un caprice, à une mode. Un animal n’est pas un jouet. C’est comme si vous abandonniez votre enfant ».
Stone, Dave ou Michèle Torr, notamment, soutiennent le refuge d’Aunay-sur-Odon. Chaque année, son président Stéphane Lamart a la joie d’accueillir des vedettes sur place. ©DR
Mais vous comprenez aussi certaines situations ?
« Avec l’inflation, les charges qui augmentent, on constate que les gens ont aussi de plus en plus de mal à garder leur animal de compagnie, faute de moyens financiers, car cela devient lourd d’acheter des aliments. Je sais que l’association de Stéphane peut aujourd’hui venir en aide à ces personnes, en les accompagnant, en leur donnant, en fonction des stocks disponibles et sur présentation de justificatifs, de l’alimentation sur une courte période, pour les aider à passer un cap difficile et leur éviter d’abandonner les animaux ».
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Vous encouragez le public à être solidaire d’une autre façon ?
« Je sais que les centres d’accueil pour animaux sont de plus en plus remplis et, de ce fait, ils manquent de bras, de bénévoles, de personnes pouvant apporter leur aide pour s’occuper au quotidien de tous ces animaux abandonnés pour soulager le personnel débordé. Vous n’êtes pas obligés d’adopter pour faire un acte de solidarité si vous aimez les animaux, vous pouvez également apporter votre présence. Nous avons besoin de vous pour leur donner à manger, les promener, jouer avec eux, participer au nettoyage, bricoler pour réaliser des aménagements, jardiner, etc. »
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