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«They hate our beef because our beef is beautiful. And theirs is weak» («Ils détestent notre bœuf car il est beau. Le leur est faible»): tirée d’un entretien donné en avril par Howard Lutnick, le secrétaire d’Etat américain au commerce, la phrase illustre parfaitement la rancœur des autorités américaines face au manque d’intérêt de l’Europe pour leur viande, en particulier celle traitée aux hormones.

Si l’Union européenne a renoncé depuis 1989 à importer de la viande aux hormones, la Suisse l’autorise, à condition qu’elle soit étiquetée. Selon les chiffres de l’Office fédéral de la douane, en 2024, la Suisse a importé 125 tonnes de bœuf américain traité aux hormones, sur un total de 262 dans le cadre du contingent tarifaire. De petites quantités ont pu être importées en dehors de ce contingent, raison pour laquelle les chiffres de l’interprofession de la filière de la viande, Proviande, diffèrent légèrement. Ils confirment toutefois le peu d’intérêt des consommateurs suisses pour le steak américain, traité ou non: Proviande compte 284 tonnes brutes importées des Etats-Unis en 2024, contre 6593 depuis l’Autriche ou 5488 depuis l’Allemagne. A noter que la majorité de la viande consommée en Suisse est d’origine indigène (environ 80% selon Proviande).