Guillaume Durand est un miraculé. En 2021,
le journaliste et animateur de radio de 72 ans apprend qu’il
souffre d’un
cancer de la mâchoire. Après plusieurs erreurs de
diagnostic, une tumeur de cinq centimètres est finalement
découverte. Il est alors opéré le 25 juin 2021. Une
intervention lourde, d’une dizaine d’heures, au
cours de laquelle une partie de sa mâchoire est
retirée puis reconstruite à l’aide d’un fragment de son
péroné.
À cette chirurgie s’ajoutent des
séances de radiothérapie et
de chimiothérapie. Fatigue, perte de poids (près de 15
kilos) et douleurs persistantes marquent sa convalescence. Depuis
janvier 2022, Guillaume Durand est en rémission. Mais il reconnaît vivre
avec des séquelles physiques quotidiennes. Aujourd’hui, il témoigne
régulièrement de son parcours, notamment pour sensibiliser au
dépistage des cancers ORL et éviter les retards de diagnostic.
« Pouvais-je la laisser
seule ? Évidemment non »
Sa raison de continuer à se
battre ? Son épouse,
Diane de Mac Mahon, qui lui donne de l’amour
(et à qui il en donne) depuis plus de seize ans. Dans un
entretien à la Tribune Dimanche, il a clairement confié que son
objectif était de « survivre » pour elle. Et également pour ses
enfants, et surtout sa « deuxième fille », encore
petite, née en 2008 de sa relation avec Diane. « Pouvais-je la
laisser seule ? Évidemment non », a-t-il livré.
Diane de Mac Mahon, réalisatrice
et ancienne directrice d’antenne d’I-Télé, est bien plus que
l’épouse de Guillaume Durand : elle incarne une présence
rassurante et solide dans les pires moments. Présente lors
d’apparitions publiques, comme au vernissage de l’exposition
Basquiat x Warhol à la Fondation Louis Vuitton début avril 2023,
elle a été à ses côtés, tant dans l’épreuve que dans la
reprise de ses activités. En affichant toujours une
sérénité discrète et attentive.
Guillaume Durand a tenu très fort un petit mot de sa fille de 14
ans lors des séances de radiothérapie
Tout au long de ses traitements,
Guillaume Durand a pu compter sur le soutien de ses proches. Comme
il témoigne, au-delà des
soins médicaux, « un petit mot de ma fille de 14
ans’ qu’il tenait serré dans sa main lors des
séances de radiothérapie l’a particulièrement aidé. Il a aussi
souvent souligné que « l’autre femme de sa vie, c’est Diane de
Mac Mahon « , durant cette période où la fragilité était à son
comble.