Le samedi 16 août, vers 17 h 30, des policiers du 9ᵉ arrondissement de Paris ont repéré un homme effectuant des allers-retours répétés devant le commissariat situé rue Chauchat, a appris Valeurs actuelles de source policière, confirmant une information du Figaro. L’individu, porteur d’une barbe fournie, d’une coiffe et d’un sac à dos, avait été repéré par les caméras de vidéosurveillance. Il avait été vu tentant à plusieurs reprises de regarder à l’intérieur du poste de police.
Interrogé par les agents, l’homme a tenu des propos confus, affirmant attendre son fils, qu’il prétendait être inspecteur dans le commissariat. Malgré les questions des policiers, il a persisté dans ses déclarations incohérentes, ajoutant que son fils est « noir » et que la mère de ce dernier lui interdit de le voir. Incapable de décliner son identité, il a quitté les lieux en annonçant qu’il « reviendrait lundi ». Peu après, il est revenu à vélo, poursuivant ses allées et venues agitées devant le bâtiment, toujours en tenant des propos décousus.
Plusieurs armes blanches découvertes
Face à son comportement suspect, les policiers ont décidé de procéder à un contrôle. L’homme s’est immédiatement montré agressif, assénant plusieurs coups de poing aux agents. Trois d’entre eux ont été légèrement blessés, confirme la source policière. L’individu a finalement été maîtrisé et interpellé grâce au renfort d’une brigade de nuit.
Lors de la fouille, les policiers découvrent plusieurs armes blanches sur l’individu : un surin muni d’une lame de 15 cm, un couteau de cuisine de 30 cm dissimulé à la ceinture, ainsi qu’un couteau à viande rangé dans son sac à dos. Un tournevis est également retrouvé dans ses poches, de même qu’une pipe à crack parmi ses effets personnels. Selon Le Figaro, les policiers ont aussi mis la main sur une ordonnance du juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire d’Orléans, imposant une obligation de soins psychiatriques.
Déjà connu des services de police
L’homme a été identifié comme Qadiri O., né en Afghanistan en 1983 ou 1993. Les jours précédents, il s’était déjà présenté devant le commissariat central du 9ᵉ arrondissement, ainsi que dans un autre poste de police du secteur, semblant effectuer des repérages. Il est fiché au TAJ (Traitement des antécédents judiciaires), notamment pour une agression commise alors qu’il était incarcéré : il avait poignardé un surveillant pénitentiaire.
Placé en garde à vue après son interpellation, l’individu pourrait néanmoins être remis en liberté à l’issue de la procédure, faute de reprise du dossier par un service spécialisé, indique la même source policière à Valeurs actuelles.