Dans Le Prime diffusé dimanche sur i24NEWS, le peintre Yehiel Attias a partagé l’émotion suscitée par son projet artistique salué sur les réseaux sociaux : une fresque représentant un olivier, symbole de paix et d’espoir, en hommage à Ilan Halimi, accompagné d’un verset tiré du Livre de Job — « Car pour l’arbre, il est encore de l’espoir ».
« Ce n’était qu’une maquette digitale », précise-t-il, soulignant qu’il n’attendait pas un tel succès. Son intention n’était pas seulement esthétique : « Cet arbre, ça interpelle. Même tronçonné, il repoussera. » Une symbolique forte que l’artiste souhaitait transmettre face à un geste de profanation particulièrement violent.
Yehiel Attias n’en est pas à son premier engagement artistique contre l’antisémitisme. Il rappelle avoir déjà utilisé son art pour contrer des tags haineux et pour réagir aux provocations sur le mur des Justes. « Quand cela arrive, j’ai besoin de mettre mon art au service de quelque chose de plus grand », confie-t-il. Pour l’instant, l’œuvre existe uniquement sous forme numérique. L’artiste lance un appel aux municipalités afin de pouvoir la réaliser « en vrai, sur un mur du 12e arrondissement de Paris ». Une œuvre à visée mémorielle, « digne d’un monument où chacun pourrait se recueillir », explique-t-il.