lire plus tard
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
créer votre compte
se connecter
Fermer la fenêtre de présentation
Publié le 17/08/2025 21:16
Temps de lecture : 1min – vidéo : 4min
Sur le front ukrainien, les motos ont remplacé les blindés en première ligne.
(FRANCEINFO)
4min
Ces engins, utilisés en nombre par la Russie, sont responsables de 70% des blessés ou morts côté ukrainien. Pour les contrer, l’armée de Kiev a modifié ses déplacements et sa formation.
Sur le front ukrainien, les motos ont remplacé les blindés en première ligne. En cause : la menace permanente des drones. Ces engins sont responsables de la mort ou des blessures de 70% des soldats ukrainiens, au point de bouleverser la formation des futurs fantassins. « Il faut s’adapter pour éviter les drones, les brouiller au mieux », explique à une équipe de France 2 le caporal-chef Ivanovich, instructeur chargé de former les jeunes recrues à maîtrisier les deux-roues. Les blindés, peu mobiles, sont des cibles faciles pour les engins russes. A moto, les soldats sont moins protégés, mais ont la possibilité de réussir à échapper aux drones kamikazes.
Désormais, la plupart des attaques russes menées avec ces appareils ont lieu lors des déplacements. Rejoindre ou quitter une position devient extrêmement périlleux, et les soldats restent parfois 40 jours sans pouvoir être relevés. « S’il y a un danger sur la zone, avec des drones, on ne sort plus », témoigne le sergent-chef Bogdan, chef de pièce d’un canon Caesar. « Même chose si nous sommes sur une position de tir et qu’un drone approche : on fait très vite demi-tour. »
Pièce d’artillerie mobile et efficace, le canon Caesar est devenu vulnérable : les Russes posent des drones kamikazes le long des routes, pour les faire décoller au passage du canon. C’est désormais toute l’artillerie lourde qui est à la merci d’un drone coûtant 500 euros, et tenant dans la main.