REPORTAGE – Seuls une minorité des civils interrogés à Kramatorsk et Sloviansk confient qu’ils resteront si jamais un accord livre leur région à l’armée russe.
Alors qu’à plus de 8000 kilomètres de là, Donald Trump et Vladimir Poutine discutaient de leur destin, les habitants du Donbass ne semblaient guère prêter attention aux nouvelles venues d’Alaska. À Sloviansk et Kramatorsk, deux villes qui servent de bases arrière à l’armée ukrainienne, les habitants rencontrés dimanche ne semblaient ni inquiets ni enthousiastes à l’approche d’une nouvelle rencontre entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump.
« Je n’ai pas regardé pour l’instant, car eux parlent et nous, on agit. Ce ne sont que des mots. Pour moi, ce sont les actions qui comptent », souffle « Irlandais », un jeune droniste, en sirotant son cappuccino dans un café cosy du centre de Sloviansk, à 25 kilomètres de la ligne de front. La ville, qui comptait près de 100.000 habitants avant 2022 et en dénombre moitié moins aujourd’hui, fut la première à tomber aux mains des forces russes et prorusses au printemps 2014, avant que l’armée ukrainienne ne la reprenne en juillet de la même année…
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