À la nuit tombée au Rock The Lakes 2025, Hatebreed a asséné un set coup de poing qui a galvanisé la foule massée face au lac de Neuchâtel.

Un déferlement hardcore américain

Emmené par Jamey Jasta, le groupe a déboulé sans détour pour imposer son hardcore metal abrasif. Ces pionniers américains du metalcore ont martelé leurs classiques tout en glissant quelques nouveautés, de quoi séduire autant les fidèles de longue date que les curieux venus découvrir leur puissance brute. La fosse, chauffée à blanc, a répondu avec ferveur aux riffs martiaux et aux refrains scandés.

Hatebreed sur scène en 2025
© AD/MetalZoneMoments forts et intensité scénique

Parmi les temps forts, un wall of death massif s’est déclenché sur Destroy Everything, confirmant la réputation du groupe pour ses prestations dévastatrices. Le set s’est imposé comme un déferlement de rage et d’énergie, porté par un mix dense et sans concession. Malgré l’absence du guitariste Wayne Lozinak, récemment opéré d’une tumeur cérébrale bénigne, Hatebreed a délivré une performance implacable et cohérente.

Hatebreed sur scène en 2025
© AD/MetalZoneUne claque avant Heilung et Skindred

Alors que la nuit enveloppait le site, Hatebreed a conclu sur une note d’une rare intensité, laissant une fosse essorée mais conquise. La soirée s’est poursuivie avec un rituel immersif d’Heilung et un set plus groovy de Skindred, contrastant avec la brutalité frontale du hardcore américain.

Hatebreed sur scène en 2025
© AD/MetalZone

Avec son passage au Rock The Lakes 2025, Hatebreed a confirmé qu’il reste l’un des groupes les plus percutants de la scène hardcore, capable de soulever un festival entier par la seule force de ses hymnes rageurs.