Julien Clerc dans le «Portrait de la semaine» de «Sept à huit» sur TF1.
Capture d’écran.

Le chanteur de 77 ans est père de cinq enfants dont le dernier a seulement 17 ans. Mais il est aussi grand-père. Un rôle qu’il ne semble pas assumer pleinement.

À un an d’intervalle, Julien Clerc  a été père pour la cinquième fois et grand-père pour la première fois. Le 3 avril 2007, sa fille aînée Jeanne, fruit de sa relation avec Miou-Miou, donnait naissance à Antoine. Et le 22 avril 2008, l’artiste de 60 ans et sa conjointe Hélène Grémillon, de 30 ans sa cadette, accueillaient Léonard. Une nouvelle paternité tardive qui semble avoir empêché Julien Clerc d’assumer son rôle de grand-père. C’est ce qu’il a confié à Hélène Mannarino ce dimanche dans le «Portrait de la semaine» de «Sept à huit» sur TF1.

«Je ne suis pas suffisamment proche de mes petits-enfants, a avoué l’interprète de Ma préférence. Je pense que je suis un piètre grand-père», a-t-il insisté avant de se comparer avec ses amis : «Je n’ai pas, par exemple, je m’en excuse beaucoup souvent, ce truc qu’ont certains de mes copains qui sont des grands-papas gâteaux. Moi pas du tout». Selon lui, cela est dû au fait qu’il remplit toujours son rôle de père auprès de son fils qui a actuellement 17 ans. «Je pense que le statut de grand-père en a souffert, certainement», a-t-il conclu.


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Le chanteur a également évoqué sa rencontre «miraculeuse» avec son épouse survenue en 2004. «Parce que ça prouve qu’il n’y a pas d’âge pour l’amour, c’est très important de savoir ça. Quand on est amoureux, après tout, on le reste toute sa vie, on a le cœur qui bat à 200 à l’heure, à tout moment, à tout âge», a-t-il déclaré. C’est pour elle qu’il a accepté l’arrivée de son cinquième enfant. «J’ai appelé des gens qui avaient vécu ça et qui étaient des copains. Ils m’ont dit : “C’est extraordinaire et si tu dis non, tu la perdras elle”», a-t-il raconté.

En apprenant la grossesse de sa conjointe, Julien Clerc a craint de ne pas pouvoir assumer son rôle de père à 60 ans. «J’ai toujours participé, je me revois faisant les nuits, les fameux biberons de nuit – j’insistais pas mal pour les faire d’ailleurs -, j’étais capable de changer un enfant très tôt dans ma vie… Il faut quand même une certaine moelle, il faut être capable d’aider la maman. J’avais peur de ça, j’avais peur de ne plus avoir cette énergie-là et finalement je m’en réjouis», a-t-il affirmé.