Nouvelles tensions entre Washington et Mexico. Mardi 12 août, le département d’État des États-Unis a publié une nouvelle série d’alertes concernant des risques sécuritaires jugés préoccupants dans la quasi-totalité des États mexicains, au nombre de 32. Comme l’a rapporté la version hispanophone de CNN, le gouvernement américain recommande désormais à ses citoyens d’éviter de se rendre dans six États du pays (en rouge) – parmi lesquels le Guerrero, le Sinaloa ou encore le Tamaulipas – en raison de “niveaux élevés de violence et de criminalité”.

En outre, à l’exception du Campeche et du Yucatán, classés en zone verte, l’administration américaine invite les voyageurs à reconsidérer leur déplacement vers huit États (en orange) et à faire preuve d’une vigilance accrue dans seize autres États (en jaune), dont celui de Mexico.

Cette décision, immédiatement et vivement critiquée par le gouvernement mexicain et par la presse nationale, continue de provoquer des remous une semaine plus tard, notamment dans le secteur du tourisme, essentiel pour l’économie de l’un des pays les plus visités du monde.

“Interprétations erronées”

Dans un communiqué cité par El Universal, la Confédération patronale de la République mexicaine (Coparmex) – l’équivalent du Medef en France – a exhorté les autorités