Le polar qui va dominer cette rentrée n’a rien d’un simple divertissement. Dès les premières pages, la tension s’installe, la peur s’insinue, et le lecteur se retrouve happé par une atmosphère où chaque silence devient suspect. Les premiers échos laissent peu de place au doute : ce roman s’impose déjà comme l’un des événements littéraires de l’année.
Un thriller qui s’impose dès la rentrée
Il faudra attendre le 20 août pour découvrir La cabane dans les arbres, signé par Vera Buck. Avec ce nouveau titre, l’autrice allemande confirme son talent après Les Enfants Loups, qui avait marqué 2024, et son tout premier roman Runa, nommé au prix Friedrich Glauser en 2016. La rentrée s’annonce donc sous le signe d’un suspense à couper le souffle.
Depuis plusieurs mois, le thriller règne sur les étals. Freida McFadden, Harlan Coben ou encore Michel Bussi ont contribué à cette vague de succès, tandis que la saga La Femme de Ménage a ravivé l’intérêt d’un large public. C’est dans ce climat d’enthousiasme que s’inscrit Vera Buck, avec une intrigue qui s’ancre profondément dans les obsessions contemporaines : la famille, le secret, la peur qui couve sous l’apparente normalité.
Un thriller aux frontières du cauchemar
Au cœur du récit, Henrik et Nora s’offrent une parenthèse en Suède avec leur fils de cinq ans. L’endroit semble idéal : une maison perdue dans le Västernorrland, entourée de forêts immenses. Mais dès leur arrivée, « une sensation d’oppression » s’installe. Quelques kilomètres plus loin, Rosa, passionnée de botanique, met au jour le squelette d’un enfant disparu depuis des décennies. Lorsque le petit Fynn s’évapore à son tour, la frontière entre cauchemar et réalité s’effondre.
Les lecteurs, eux, ne tarissent pas d’éloges. Sur le site de la Fnac, on peut lire : « Une très belle découverte ! Quand l’horreur valse avec la folie, on ne sait plus qui ou quoi croire… et c’est exactement mon ressenti à la fin de cette lecture. Les personnages savent à la fois nous attendrir et nous questionner. Quelle est la frontière du mensonge, sont-ils bourreaux ou victimes ? Et jusqu’à la toute dernière ligne, le doute plane… Un récit prenant et totalement glaçant ! ».
Des critiques unanimes pour ce thriller
Babelio confirme l’enthousiasme. « Dans ce formidable thriller au suspense parfaitement maîtrisé. La maltraitance, les non-dits, les relations familiales et les secrets enfouis imprègnent ce roman aux accents poignants », écrit un lecteur. Un autre ajoute : « Un thriller passionnant et envoûtant, parfois glaçant, aux descriptions minutieuses, aux personnages attachants et détestables, aux secrets gênants, troublants et dérangeants. La dynamique familiale est aux premières loges, elle est disséquée avec maîtrise. » Enfin, un troisième salue « une atmosphère pesante et stressante » et conclut que Vera Buck lui a offert « un excellent thriller pageturner de haut vol qui me pousse à lire son premier livre Les Enfants Loups. »
Ce qui frappe, au-delà de l’intrigue, c’est la manière dont l’autrice fouille les ambiguïtés des liens familiaux, interroge la frontière entre vérité et mensonge, entre victime et bourreau. La forêt suédoise, cadre de l’histoire, se transforme en piège mental où chaque recoin semble dissimuler une menace. En filigrane, Vera Buck joue avec le lecteur, le laissant douter jusqu’au bout, incapable de distinguer l’ombre de la vérité.