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Rentrée littéraire. Après avoir rapproché une vieille bigote catho et une jeune étudiante délurée dans le formidable « Chienne et louve », Joffrine Donnadieu forme un nouveau duo de bras cassés que rien n’aurait dû réunir.
Habitée par des voix de personnages qui s’invitent dans sa tête depuis son enfance, Marge n’a pas su trouver son chemin dans la vie. Au point d’être encore hébergée, à 34 ans, dans l’appartement parisien de Violette, sa soeur cadette. Mais son beau-frère, promoteur immobilier, finit par faire expulser l’indésirable. Alors Marge trouve refuge dans un immeuble abandonné. Elle va bientôt se lier à un vieux squatteur, ancien militaire qui souffre de crises d’épilepsie…
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Si la plume est toujours aussi mordante, elle laisse plus de place à la mélancolie
Après avoir rapproché une vieille bigote catho et une jeune étudiante délurée dans le formidable « Chienne et louve », Joffrine Donnadieu forme un nouveau duo de bras cassés que rien n’aurait dû réunir. Si la plume de la romancière est toujours aussi mordante, son nouveau roman laisse plus de place à la mélancolie, en peignant la tristesse d’un monde voué aux winners, sans pitié pour ceux qui n’entrent pas dans le moule. En mettant son écriture rock’n’roll au service d’un récit touchant, notre drôle d’animal littéraire prouve que la carpe et le lapin peuvent faire d’heureux mariages.
« Aux nuits à venir », de Joffrine Donnadieu, éd. Gallimard, 400 pages, 22,50 euros. Sortie le 21 août.
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