DÉCRYPTAGE – Si la région demeure riche en charbon et en minerais, ses infrastructures, en déclin avant l’invasion, ont été en partie détruites par une décennie de combats. Pour Moscou, contrôler la totalité de ce territoire répond d’abord à une logique politique et stratégique.

Lors de leur rencontre historique en Alaska, Donald Trump et Vladimir Poutine ont discuté du sort du Donbass. Moscou aurait revendiqué, selon plusieurs sources, le contrôle de la totalité de cette région composée des oblasts de Donetsk et de Louhansk. En échange, le maître du Kremlin consentirait au gel du front dans deux autres régions, celles de Zaporijia et de Kherson. Des conditions jugées «maximalistes» par les alliés de l’Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky, attendu ce lundi à Washington, rejette catégoriquement l’idée d’abandonner ces 55 000 km² passés en grande partie sous contrôle russe.

Sur le terrain, la Russie contrôle presque tout l’oblast de Louhansk et environ 70 % de celui de Donetsk. Il resterait quelque 6 600 km² aux mains de Kiev, où vivent près de 255 000 personnes. Poutine cherche à mettre la main sur le Donbass depuis 2014, d’abord via des milices séparatistes prorusses, puis en envahissant et en annexant la région en 2022. Depuis le déclenchement de la guerre…

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Le Figaro

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